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dimanche 13 octobre 2013

20 km de Paris - 35e édition du 13/10/2013

                              

C’est certainement parce qu’on m’en avait pas dit du bien que je ne m’étais jamais engagé sur cette grande manifestation sportive organisée dans la capitale. Tous les ans, pourtant, je mettais un point d’honneur à aller encourager les concurrents sur le bord de la route.
Cette année, j’ai eu la chance de gagner un dossard grâce à http://www.conseils-courseapied.com/ C’est ainsi, que le vendredi 12 octobre 2013, je me suis rendu pendant l’heure du repas au Trocadéro pour retirer mon dossard, le maillot officiel et un tee-shirt "Conseils-courseapied - Boutique Marathon".



Je sais que le jour de la course je ne serais pas au top forme. La veille j’ai un repas d’anniversaire et 15 jours avant j’avais parcouru les 100 km de Millau.
C’est donc sans prétention et pour le plaisir qu’à 8h20 j’arrive au Trocadéro accompagné de Francis. Le jour se lève et laisse présager que le soleil sera avec nous ce matin. Mais un petit vent rend le fond de l’air frais, ce sera certainement des conditions idéales pour courir.
La première personne que je croise est le bagnard, que je salue vite fait à l’entrée du village de la course. Mon gain me permet d’accéder à cet espace, ce qui me permettra de me changer dans le stand de l’équipementier Mizuno où, pour le moment, il fait meilleur qu’à l’extérieur et où, je vais croiser de nombreuses têtes connues du monde du running présentes sur le web.
Le village est le lieu où les partenaires de la manifestation accueillent leurs invités, où les VIP sont choyées et où les cadors font leurs premières foulées d’échauffement. Le petit coureur que je suis en prend plein les mirettes.

Le "village" après la course.

Une fois en tenue, la photo de groupe faite à l’arrache pour ce qui me concerne, je retrouve Francis avant d’aller me positionner dans le SAS partenaires. Un petit détail au passage, j’ai trouvé que les sanitaires manquaient un peu de ce côté du dispositif.
A 15 minutes du départ, la difficulté va être de rejoindre le bon SAS.



Il me faut contourner les deux SAS préférentiels, pour rejoindre la zone numéro 4 du plan dont l’entrée est sur le pont d’Iena. Le passage n’est pas large avec en face, un public important et des coureurs souhaitant rejoindre les SAS préférentiels. C’est un beau bordel, ça se bouscule, ça bouchonne et quand j’entre enfin dans le SAS, le départ est dans 3 minutes.

Je ne suis pas loin de l’arche matérialisant la ligne de départ et du podium où Michel Cymes donnera le départ.



L’attente sera brève, le pistolet va lâcher les dizaines de milliers de coureurs. Les élites s’élancent suivis les coureurs des SAS préférentiels 2 et 3 puis c’est notre tour.
Je passe la ligne 3 minutes après le coup de feu. Comme je ne me suis pas bien échauffé, que ça commence par une légère pente et qu’il y a beaucoup de monde mon départ est prudent, je ne m’enflamme pas.


C’est à partir du second kilométre, sur la large avenue Foch, que je vais prendre mon rythme de croisière. En entrant dans le bois de Boulogne, un léger vent frais nous accompagne mais rien de bien méchant.
Peu avant le 5 km, que je vais passer en 25 minutes, je dépasse le convoi exceptionnel du Bagnard qui encadre la tour Eiffel.
Jusque-là, tout va bien. Ma montre affiche une moyenne de 5’ au kilomètre qui me convient parfaitement. En quittant l’hippodrome de Longchamp, une petite pente va faire baisser légèrement ma moyenne que je rattraperais en redescendant sur la porte d’Auteuil en longeant l’hippodrome du même nom.
C’est là que je vais apercevoir Marc et Francine. Je m'arrête pour les féliciter de leur marathon d'Amiens couru la veille.
Une petite photo de Francine et je repars.


merci Francine pour la photo !

Après cet arrêt, je vais faire une erreur, essayer de rattraper le temps perdu. Je vais me griller d’autant que la fin de parcours n’est pas la plus facile.
A l’entame du boulevard Exelmans, le meneur d’allure des 1h30 me met un vent. Un calcul rapide dans mon petit cerveau me fait dire, qu’en étant parti 10 minutes après notre vague, il est parti pour faire 1h30 au chrono officiel, c’est certainement la raison pour laquelle il est tout seul...
Bref, nous allons quitter des quartiers que je ne connais pas trop pour rejoindre les quais de Seine et sa célèbre voie Georges Pompidou. 8 km de quais avec des passages sous des ponts, des tunnels et donc quelques petites descentes et montées qui cassent un peu mon petit rythme.
Au 13e lilometre, ma montre affiche à nouveau 5' au kilo, pour l'instant ça va encore.
Nous allons repasser pas loin du point de départ et la foule se fait de plus en plus nombreuse à chaque entrée et sortie de tunnel. Ca fait du bien au moral, puis, après le 16e km, au niveau des Tuileries, j’aperçois l’ami Pascal en plein milieu de la chaussée l’appareil photo à la main.
Il va bien m’encourager et me photographier pendant 3 kilomètres. C’est sa séance de fractionnés du jour.


Merci l’ami pour tous ces souvenirs !

Le pont Royal nous emmène sur la rive gauche et sur les nouveaux quais aménagés désormais fermés définitivement à la circulation.
Il faut rester vigilant, car certains équipements rétrécissent la chaussée ce qui resserre le peloton et pourrait provoquer des chutes.
Pascal me laisse après l’arche du 19e km, la remontée des quais de Seine n’est pourtant pas longue mais elle est terrible pour moi. Une fois sur le quai Branly, les cris de la foule, puis la voix speaker me redonnent le moral mais les jambes n’en peuvent plus.
Un petit coucou au photographe et l’arrivée est là, c’est le soulagement mais heureux de l’avoir fait.
Devant moi, Karine Le Marchand en a terminé aussi, le speaker lui demande ses impressions.
On me remet un sac contenant de quoi se ravitailler puis une très belle médaille, mais je ne m’attarde pas au risque d’avoir froid, je file vite fait au le village pour me changer... à 2 mètres de Laurent Petitguillaume et de Karine Le Marchand. J’ai raté une photo de Raymond Domenech.


Je ne traîne pas et comme je ne retrouverai pas Francis, c’est seul que je vais reprendre le metro pour rentrer à la maison.
Finalement, cette classique parisienne a du charme. Le parcours est agréable et j’y reviendrai peut-être, il y a tellement de courses à faire...

Merci à Gilles Dorval et conseils-courseapied.com
Merci à l’organisation, à tous les bénévoles. Site de la course
Merci à tous pour votre soutien.


http://www.openrunner.com/index.php?id=2990338
Mes photos et celles des ami-e-s récupérées sur la toile


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mercredi 9 octobre 2013

11 km trail du four à chaux (Nandy-77) - Edition du 06/10/2013

                             
Une semaine après Millau, je comptais me reposer mais c'était sans compter sur la détermination de Nadège et Michel à vouloir faire une seconde course dans l'année, après une première tentative réussie en avril à la soli'run.
Nous avions porté notre choix sur une épreuve qui affichait complet, alors je leur ai proposé une course nature que je connais pour avoir y avoir fait la plus longue distance l’année dernière.
Pour une seconde course mes amis choisiront le 11 km. Je serais leur accompagnateur. Malheureusement pour Nadège, un petit pépin physique l’empêchera de courir mais elle aura le courage de se lever tôt pour venir nous encourager, merci à elle !!
C’est ainsi, qu’en ce premier dimanche d’octobre, par une température agréable et un ciel qui n’est pas trop menaçant, que nous nous retrouvons à Nandy, petite bourgade de la Seine et Marne, bordée par la Seine et limitrophe de l'Essonne.


Nous arrivons sur place très tôt, ce qui nous permet de nous garer pas trop loin de la zone de départ/arrivée et de ne pas faire la queue aux dossards.
Un petit coucou à Francine, dont Michel est le plus fervent admirateur, puis elle part rejoindre son poste puisqu’elle fait désormais parti du club organisateur.. Nous croisons vite fait Nadia, débordée qui va rejoindre son stand.
C’est du boulot d’organiser une telle manifestation. On ne remerciera jamais assez toutes ces personnes qui s’activent pour que nous puissions nous éclater.
Retour à la voiture pour nous changer puis direction la forêt de Rougeau pour un petit échauffement


Un petit run pour Nadège qui reprend en douceur.

Après ces quelques foulées, direction la zone de départ. Il n’y a pas encore grand monde, l’occasion de saleur Marc et son fils Tristan. Je me trompe peut-être, mais j’ai comme l’impression qu’il y a un petit peu moins de monde que l’année dernière (1). Faut dire qu’il y a de grosses courses sur la capitale : les 10 km Paris centre qui fête sa 10e édition, l’odysséa pour la recherche contre le cancer qui attire environ 20 000 personnes, la 17e Course de Neuilly-sur-Seine, et peut-être d’autres...

Pour Michel une certaine inquiétude quant au parcours le ronge un peu. Il n’a jamais participé à un trail et il a du mal à s’imaginer ce qui l’attend.
Nous sommes encore en train de papoter quand le coup de pétard retenti, faut y aller !!
Pour nous, ce début de course est tranquille, quasiment en queue de peloton. Un petit ralentissement peu avant le premier kilomètre, ça se passe comme ça dans le trail mais rien de bien méchant.
Le parcours est très agréable et Michel, qui a pris son rythme en profite pour papoter un peu avec Sylviane (son prénom était écrit au dos de son maillot).

C’est dans une excellente ambiance que nous allons arriver à la première réjouissance du tracé, une descente glissante où l’organisation à mis une corde pour nous aider, du coup gros bouchon au kilomètre 3,7.



Nous continuons notre petit bonhomme de chemin jusqu’au 5e km où se trouve la première côte du jour. Je dis à Michel de se mettre à marcher si c’est trop dur, je ne sais pas si mon conseil est arrivé jusqu'à ses oreilles, je l'entends s'exclamer « marche ou crève ». C’est têtu un ancien militaire !!
Je le devance pour prendre quelques photos, mon dieu que c'est dur !!.


Après cet obstacle, et jusqu’au ravitaillement, nous allons faire la connaissance d’autres coureurs, c’est qu’il est bavard, on court ou en cause ?
De mon côté, j’alterne accompagnement et accélérations pour prendre des photos et malgré les gros efforts faits la semaine précédente, tout va pour le mieux. Nous arrivons au ravitaillement de la mi-parcours. J’avale un gobelet d’eau et Michel prend sa barre énergétique mais, on ne s’éternise pas, il y a encore quelques bornes à faire.
On va faire le yoyo avec des concurrents que nous suivons depuis le début mais cet arrêt va nous permettre de voir de nouvelles têtes. Le parcours devient un peu plus vallonné, mais rien de bien méchant pour moi, par contre pour Michel, ça commence à devenir dur. Je l’encourage comme je peux, désormais tout le monde connaît le prénom de mon compagnon de route et certains l’encouragent aussi. Après le 7e km Sylviane va prendre le large. D’autres féminines vont doubler mon ami, ce qui l’irrite un peu d’autant qu’il se met à marcher dès que ça monte.
Nous sommes aussi bien encouragés par tous les bénévoles que nous allons croiser et notamment Francine, vers le km 8,5
Vers le 9e km, Michel est repassé devant Malika mais nous sommes sur la grande partie monotrace du parcours avec une superbe vue sur la vallée de la Seine. Cette partie est un peu plus humide et donc plus glissante. Michel est prudent et doit laisser passer Malika qui s’est refait une santé.
Derrière, ça revient fort sur nous et je sens que dans la prochaine côte qui va bientôt arriver, nous allons être dépassé et c’est bien ce qui s’est produit.Mais il faut garder des forces pour la grosse difficulté juste avant l’arrivée.
Cette fin de course devient un parcours du combattant pour Michel mais il ne baisse pas les bra, il est très courageux.
Un petit coucou à Nadège au passage puis on attaque ce dernier piège par une longue descentee qui va nous ammener sur zone pavée. Ici aussi ça peut-être glissant, il faut pas perdre sa lucidité malgré la fatique.
Une fois en bas, demi-tour pour remonter une bonne moitié de cette côte mais ce n’est pas tout. Une fois entré dans le domaine, quelques mètres de répis pour le petit mur avant l’arrivée.
Ici, Michel va de nouveau perdre 2 places mais l’important est d’arriver sans bobo.

Et c’est en moins d’une heure trente et pas dernier, que nous allons franchir la ligne d’arrivée.
Un petit ravito, on nous remet un beau maillot puis on commence à échanger nos impressions.
Mes collègues ont trouvé le parcours un peu plus difficile que ce que je leur avais décrit. Moi, je ne le trouve pas trop compliqué.
Tout le monde est quand même satisfait car le tracé est sympa, la forêt magnifique, l’organisation irréprochable, des bénévoles aux petits soins... Que demander de plus ?
Merci à tout le monde pour cette belle matinée. Une course de récupération qui s’est bien déroulé pour moi.
Je vais enchainer avec une nouvelle semaine de repos avant d'affronter pour la première fois les 20 km de Paris puis me préparer pour la Saintélyon.
Rendez-vous l’année prochaine les amis, pour de nouvelles aventures, peut-être dans le bois de Vincennes où ailleurs.
D'ici là n’oubliez pas de vous entraîner régulièrement en prenant un max de plaisir.
Ci-dessous, toutes mes photos
(1) Nadia m'a confirmé une hausse de la fréquentation cette année. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux impressions.
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