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dimanche 17 novembre 2013

2013 11 17 - Semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92)

 
C’est un week-end ou j’avais prévu 2 courses. Le trail des flambeaux, le samedi soir et le semi-marathon de Boulogne-Billancourt le dimanche mais, comme je m’y suis pris un peu tard pour m’inscrire à la première, je ne ferai que la seconde pour la troisième année consécutive. Il était prévu que Jean-Marie, ancien partenaire de foot, beau-frère de l’ami Thierry, que je n’ai pas vu depuis quelques années soit présent mais, des petits soucis de santé l’ont obligés à renoncer à ce projet. Il viendra nous faire un petit coucou à l’arrivée. 
 
 

 Ayant pris l’option "dossard par courrier" pas besoin de me déplacer le samedi pour aller retirer un morceau de papier. Le jour J, j’arrive sur place en métro vers 8 heures. Les rues de Boulogne sont un peu animées, que peut-il bien se passer dans le coin ? Tous les bancs de la salle sont déjà pris. Je vais me trouver un petit coin pour me préparer. Après avoir renseigné une dame un peu perdu pour sa première compétition, je file aux toilettes, je dépose mon sac à la consigne puis je pars m’échauffer. Il est environ 9h20 et je n’ai vu aucune connaissance. A l’extérieur, pas de soleil, pas de vent, pas de pluie, des températures fraîches. Bref, des conditions quasi idéale pour courir et pour battre un record puisque nous sommes là sur l’un des parcours les plus rapides de France.

   

Moi, je n’ai pas chaud alors pour ne pas terminer en glaçon, je trottine jusqu’à 10 m du départ où j’entre dans mon sas. Beaucoup n’ont pas fait attention aux différentes couleurs des dossards et des panneaux à l’entrée des sas, si bien qu’il y a pas mal de coureurs qui devraient être devant. 10H00 pile le coup de pétard retentit. Les élites, préférentiels et les coureurs en moins d’une heure quarante s’élancent. Deux bonnes minutes plus tard nous sommes libérés sous de nombreux applaudissements. Tout de suite je prends une allure un peu rapide mais comme je me sens super bien je continue comme ça, on verra bien. Contrairement à l’année dernière, il y a foule mais ça ne bouchonne pas trop. 
Peu avant le 2e kilo je dépasse Sylvie que je salue. Nous sommes sur les quais de Seine. Je trouve qu’il y a moins de spectateurs que les années précédentes et ça me paraît un peu monotone. Le peloton s’est bien étiré et les kilomètres défilent avec de bonnes sensations. Je zappe le ravito du 5e kilomètre me doutant que l’eau va être glaciale. L’allure donnée par mon GPS n’est plus fiable, car j’ai désormais une centaine de mètres d’avance sur le marquage officiel mais ça me sert de base pour savoir si je maintiens ou pas l’allure. 

Depuis plusieurs kilomètres je reste à une distance raisonnable d’une féminine qui a une allure qui me convient bien puis, après le demi-tour avant le 8e km, je la croise et reconnaît Nadine Weiss. Etant de l’autre côté de la chaussée, je ne peux l’encourager. Vers le 8e kilomètre, j’aperçois sur la chaussée opposée, les 2 coureurs en tête de course, ils sont entre le 14e et 15e km, ça va vite (le record de l’épreuve sera battu d’une seconde par un coureur Kenyan) Après l’hippodrome de Longchamp, nous entrerons dans le bois de Boulogne avec son faux plat montant qui nous emmènera au 10e km que je passe en un peu moins de 50’. Là, je vais perdre un peu de temps au ravitaillement, car la soif s’est manifestée. Comme je le craignais, l’eau est bien fraîche... J’ai un peu de mal à retrouver le rythme que j’avais mais les portions suivantes, au dénivelé plus favorables, me permettront peut-être de retrouver mon allure. Effectivement, dans la descente du 13e km, je sens que mon allure est retrouvée et c’est ce qu’affiche mon GPS, mais le temps perdu ne se rattrapera jamais... 
Nous revenons sur les quais pour 6 km environ. Je ne prends rien au ravitaillement du 15e km. Je me demande quand va arriver le coup de mou. Aux 20 km de Paris, c’est arrivé au 18e ce qui me laisse imaginer le pire pour la suite. A part quelques douleurs au ventre certainement lié à l’eau froide avalée plus tôt, je suis surpris d’être toujours aussi bien et ce ne sont pas les 3 petites bosses qui nous font éviter les ponts qui changeront quoi que ce soit. Et puis nous sommes bien encouragés notamment par les pompiers de Paris venus en nombre, mégaphone en main à hurler "Allez, c’est bientôt la fin !" merci messieurs !! 
Le 19 e km est là, nous allons quitter les quais pour entrer dans Boulogne-Billancourt. Je passe le 20e km d’ 1h39’ mais là je vais prendre un coup sur la tête. Même si je dépasse quelques coureurs, ils sont encore plus nombreux, pour ne pas dire très nombreux à me doubler. Ils ont lancé le sprint final à une borne de l’arrivée, iront-ils au bout ?

 

Dernière ligne droite, l’arche se présente, un petit coucou aux photographes puis bip bip, c’est déjà terminé, heureux d’avoir participé à cette belle fête très bien organisée. La médaille au coup, je profite rapidement du ravitaillement avant de filer me changer pour retrouver Jean-Marie.


Retour à la maison, entièrement satisfait de cette belle matinée. Maintenant place à la Saintélyon !!
Merci aux organisateurs, à tous les bénévoles et à toutes les personnes qui m’ont encouragé. 
Pas beaucoup de photos...

Trace GPS Garmin
 
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mercredi 13 novembre 2013

2013 11 10 - 30 km de la Sans Raison (2e édition) à Vélizy (78)



Généralement les courses portent le nom d'un site géographique, d'un fait historique mais à Vélizy-Villacoublay rien de tout ça, venez courir sans raison mais pas sans objectif !
Objectif pour l'organisation, aider l'association Laurette Fugain qui lutte contre la leucémie.
Pour moi, c'est aussi l'occasion de faire une sortie longue et de tester la bête comme le matériel pour la Saintélyon. Le tout sans bobo, car la semaine suivante j’ai le semi de Boulogne-Billancourt.

Deux heures avant le départ je suis sur place. Il est tôt, les bénévoles ne sont pas encore prêts à distribuer les dossards. Marc et Francine arrivent. Eux sont passés la veille récupérer la petite feuille de papier et les cadeaux. On va se trouver un petit coin au chaud pour se mettre en tenue, papoter et pour... aller aux toilettes.



Une fois prêt, il nous reste encore pas mal de temps à attendre et comme il fait un peu frais dehors, nous allons faire plusieurs allers-retours entre les tentes à la recherche d’une éventuelle connaissance et les vestiaires où il fait bon.
Quand le speaker prend la parole, c’est tout de suite, pour nous mettre au parfum de ce qui nous attend : boue, flaques d’eau et terrain glissant. Avec ce qui est tombé du ciel toute la semaine et la nuit de samedi à dimanche ça ne m’étonne qu’à moitié
.
Près de 700 participants sont attendus sur les deux courses proposées, un 15 km et le 30 km ouvert aussi à la marche nordique mais, comme la "petite distance" part 45 minutes après nous, c’est sans doute la raison pour laquelle il n’y a pas tant de monde que ça sur le stade. Une course pour les enfants est aussi au programme de la matinée.

Petite séance photo avant le départ avec des connaissances de Marc et Francine puis nous nous dirigeons vers la ligne de départ.

C’est le soulagement quand le départ est donné, car nous n’avions pas chaud à attendre, immobile.
Après un kilomètre et demi nous entrons en forêt et nous ne la quitterons plus jusqu’à la fin. Notre terrain de jeu du jour, la forêt domaniale de Meudon, une partie de la forêt domaniale de Versailles appelée le bois du pont Colbert, en flirtant avec les villes de Chaville, Viroflay et Meudon. Des chemins et sentiers que l’éco-trail de Paris emprunte chaque année.

Pas de difficulté majeure sur les 4 premiers kilomètres. C’est à partir de là que les réjouissances commencent, par une belle descente que je vais aborder si prudemment que je me fais dépasser par de nombreux concurrents.
J’ai peur des feuilles mortes, qui peuvent recouvrir de nombreux pièges, et de partir à la faute.
Un kilomètre plus loin, la première côte se présente. Je l’aborde en courant et la termine en marchant. J’ai décidé de grimper tranquillement, en petites foulées, jusqu’à une certaine limite pour ne pas me griller. A ce petit jeu, sur l’ensemble du parcours, je n’ai marché que dans trois côtes. Par contre, à chaque fois que ça descend, la prudence me fait perdre toujours quelques places par des coureurs que j’ai dépassé dans les grimpettes.



Je vais gagner quelques places à aller tout droit, en passant dans les flaques d’eau et la boue, quand d’autres cherchent à éviter de mettre les pieds dans la gadoue.
Après 7 bons kilomètres un ravitaillement est annoncé. Ca me perturbe un peu, car il était annoncé un seul ravitaillement au 20e kilomètre. Aurions-nous pris le parcours du 15 km ?
Nous traversons alors une route (l’avenue de Virolflay) où je pense apercevoir Jean-Pierre sur son vélo...
Les écarts entre les concurrents se creusent si bien que je dois faire attention au balisage, heureusement, il est très bien fait, difficile de se perdre...

55 minutes de course, le soleil se montre et ça fait du bien au moral. Marc profite de mon arrêt technique pour me dépasser. Je repars dans son sillage mais peu de temps après c’est à son tour de s’arrêter pour la énième fois.
Quelques centaines de mètres plus loin, un bénévole annonce que le 30 km doit aller tout droit, je suis bien sur le bon parcours, ça me rassure.
Vers le 17e kilomètre, la dame que j’ai rattrapé me dit que la pluie qui tombe est bien fraîche. Je lui réponds que c’est de saison !
Mais quelques secondes plus tard c’est une avalanche de grêlons qui nous tombe sur la tête et ça pique fort les oreilles comme les mains. A ce moment-là, on se demande ce qu’on est venu faire là.
Nous ne sommes pas encore au 20e km que le ravitaillement est déjà là. Comme j’ai mangé deux barres de céréales peu de temps avant, je ne m’arrête pas. De toute façon, les tables ne me semblent pas bien garnies.
Sans forcer, je reviens sur des concurrents à un à un et mine de rien j’avance..
Plus que 5 km,
puis une excellente nouvelle
On se dit alors que le plus dur et passé, mais aussi qu’une surprise peut encore nous attendre et ce sera bien le cas après le 27e km. Une longue séries de whoops (comme au supercross), sur une monotrace assez sinueuse et glissante entre les arbres et leurs racines. C'est l'éclate totale.
Après ce passage délicat, il ne reste plus qu’à dérouler jusqu’à l’arrivée. Les premières maisons apparaissent, je me retourne, personne derrière moi sur cette dernière ligne droite qui me fait entrer en ville.
Le stade est là, un petit tour de piste et c’est l’arrivée non sans avoir été encouragé une dernière fois par Francine, l’appareil photo en main.


Bip bip, c’est terminé. On me remet une médaille et je file au ravito profiter d’une bonne boisson chaude.
Quelques minutes après Marc nous rejoint. J'avale un petit sandwich au fromage puis je file me changer avant de saluer mes amis que je dois quitter en leur souhaitant une bonne course pour le lendemain.
Une seconde édition bien organisée, un parcours super sympa, dans un cadre qui mérite d’être découvert à deux pas de la capitale.
Des bénévoles supers sympas et pour une fois, je n’ai pas vu de déchets sur le sol.
Beaucoup de plaisir et pas de bobo à l’arrivée, le principal est là.
Maintenant place au bitume et au semi-marathon de Boulogne-Billancourt la semaine suivante. 
Quelques chiffres, 246 classés sur le 30 km, 432 sur le 15 km, 13 marcheurs sur le 30 km et une bonne centaine d’enfants pour l’épreuve qui leur était dédiée.
Trace GPS :
 :
openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=3049831
Photos :
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