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samedi 15 février 2014

2014 02 15 - Course de la Saint Valentin (10 km)

15e édition et ma 5e participation a cette manifestation. Bien organisée par les Frontrunners de Paris, la course compte pour le Paris Running Tour, l’accueil comme l’ambiance sont particulièrement excellents.
Cette année, travaux dans les buttes Chaumont obligent, les 10 km se dérouleront sur le même format, 5 tours, mais dans le parc de la Villette, entre cité de la musique, la grande Halle, le Zenith et le canal.
La première chose qui nous est venue a l’esprit quand Pascal, Isabelle et moi avons appris la délocalisation exceptionnelle de la manifestation, c’est que ça serait tout plat, donc propice à la performance. Mais c’était sans compter sur un parcours un peu plus sinueux, sur la présence de pavés et surtout d’un vent fort sur les 500 m qui bordent le canal.
5H45, samedi matin, le réveil sonne. Pour une course programmée à 10h30 ça me laisse le temps de préparer mes affaires... En fait, ce réveil aussi matinal était programmé pour sortir dans la rue le bazar que les encombrants doivent nous débarrasser.
8H30, je retrouve Pascal, Isabelle et Joseph. Ce dernier est arrivé la veille de Saint-Quentin (02) et a passé la nuit chez Pascal. Il a bien aidé Pascal à descendre le mobilier dont il voulait se séparer.

En attendant le bus, la perruque bleue d’Isabelle ne passe pas inaperçue. Le trajet en bus se fait dans la joie et la bonne humeur, c’est aussi l’occasion pour Joseph de faire une balade touristique.
Arrivé porte de Pantin, je constate que le quartier a bien changé depuis mon dernier match de foot sur le stade Jules Ladoumègue. Il faut désormais faire tout le tour pour entrer dans le complexe sportif.
Nous croisons Francine qui attend que Marc trouve une place pour se garer mais nous filons immédiatement dans la salle nous mettre à l’abri du vent. Le dossard, la puce et le beau t-shirt en main, on se trouve une place pour se mettre en tenue. Vont venir nous rejoindre, Nadia et ses schtroumpfettes, suivi de près par Jérôme le miraculé. Jérôme devait participer à cette manifestation pour le seconde fois avec pour objectif de passer largement sous l’heure mais la semaine précédente, un souci cardiaque l’a obligé à abandonner ce projet.
Ce n’est que partie remise !!

C’est son neveu Mickaël qui va profiter de son dossard. Ce sera sa première compétition en course à pied. Les sacs déposés à la consigne, je salue les amis facebook Jean-Pierre, Pascal et d’autres dont j’ignore les prénoms (toutes mes excuses) puis, nous nous dirigeons vers le parc de la Villette à environ 700 m du stade.
En cours de route nous croiserons Charly, un collègue qui habite le coin et qui promène son chien. Devant la grande halle, l’échauffement collectif a déjà commencé. On va trottiner un peu pour se mettre dans le bain, mais avant de se positionner sur la ligne de départ je dois me soulager, et je ne suis pas le seul.

Quelques photos et on se place dans le peloton. Des personnes nous signalent qu’on serait mieux devant, car nous sommes dans un groupe d’équipes en duo déjà en place bien qu’ils partent 3 minutes après nous.
Mickael compte faire dans les 50 minutes et reste donc dans mon sillage. Je lui dis qu’il va s’ennuyer avec moi et qu’il ferait mieux de s’envoler de ses propres ailes, enfin, il fait comme il veut.
Joseph n’a pas d’objectif kilométrique, contrairement à Pascal qui s’est positionné en conséquence bien devant pour atteindre le sien. Francine est aussi devant nous, je ne vois plus Marc, Isa, Nadia et ses amies. Le décompte final est lancé, on se souhaite une bonne course et c’est parti pour 10 km.

Nous nous élançons sur une ligne droite d’un peu moins de 400m, assez large composée essentiellement de paves avec au centre, une étroite bande de bitume.
Assez rapidement et sans slalomer, je trouve mon rythme. Il est un peu plus élevé que la semaine précédente, ce qui me fait penser à ce qui s’est déroulé 6 jours plus tôt, à Charenton. Aurai-je assez de jus pour aller jusqu’au bout ?

Le long du canal, nous devons luter contre le vent de face. Pour l’instant, le peloton est encore compact et on peut s’aider des autres concurrents pour s’en protéger un peu. Les 400 derniers mètres de ce circuit sont sur les pavés. Heureusement, ce ne sont pas les pavés irréguliers des quais de Seine même si nous aurions préféré une surface plus agréable. Cela dit, avec les Hoka ça passe super bien.

Le premier tour bouclé, je reviens à la hauteur de Francine qui s’est déguisée pour l’occasion. Comme la semaine précédente, je vais revenir sur elle et rester à sa hauteur avec toujours ce doute de pouvoir tenir jusqu’à la fin.
Je rappelle à Mickael, qui semble à l’aise, qu’il devrait prendre la poudre d’escampette pour aller chercher un bon chrono. Faut dire qu’à 25 ans, un physique de champion taillé pour faire de belles performances en course à pied, il est capable d’assurer seul, mais pour une première il souhaite assurer l’essentiel, bien terminer. Il aura certainement l’occasion d’améliorer son chrono sur d’autres défis.
Nous allons donc faire quelques tours ensemble et à chaque passage à proximité de la ligne d’arrivée, nous serons bien encouragés par une haie d'honneur de pompoms girls, par Jérôme à qui j’ai laissé mon appareil photo et par Edouard qui a eu le courage de venir nous supporter (avec son appareil photo) ce qui est super sympa.

Vers la fin du 3e tour, nous sommes dépassés par des flèches, les premiers de la course en duo.
Lors du 4e tour ce sont les premiers du 10 km qui nous mettent un vent, ça va vite !
A chaque tour, sur la petite partie où les coureurs se croisent, j’encourage Jean-Pierre, Joseph et Marc.
Dernier tour, j’invite à nouveau Mickael à se faire plaisir. Cette fois il accepte et je le vois partir doucement. Un petit souci au ravitaillement lui fera perdre quelques secondes. Il a voulu ramasser le gobelet ou l’orange qu’il lui a échappé des mains. Faut pas s’arrêter pour ça !
Pendant ce temps j’ai perdu Francine. Ai-je accéléré ou a -t-elle flanché ? D’après mon chrono j’ai très légèrement augmenté l’allure mais de là à ne plus la voir sur la courte partie où on se croise, je suis très surpris. En fait, elle était bien derrière moi, cachée par d’autres concurrents...

Dernier virage, j’aperçois 2 schtroumpfettes que je dépasse puis j’ai en ligne de mire Nadia et Isa en pleine discussion.
Je n’arriverai pas à revenir sur elles mais je dépasse un groupe de 4 ou 5 coureurs dont un ne l’entends pas de cette oreille. Il va résister et nous franchirons la ligne quasiment en même temps, heureux d’avoir terminé cette belle course.
Je retrouve Jérome, Mickael et Edouard qui me précisent que Francine est arrivée pas loin derrière moi, ce qui me rassure.
Pascal est parti à la rencontre d’Isabelle et des schtroumpfettes alors que Marc en termine.


Bravo à Pascal pour son très bon chrono
Et bravo aussi à Marc, qui en a gardé sous le pied pour le semi-marathon du lendemain

La course terminée pour tout le monde, on retourne rapidement au gymnase pour ne pas prendre froid.
Le chemin qui nous ramène à la salle sera l’occasion d’échanger nos impressions sur la manifestation. Les avis sont partagés : Il y a ceux qui préfèrent les buttes Chaumont, d’autres qui n’ont pas aimé les pavés, les nombreux changements de dirrection, ceux qui ont aimé le parcours plat...
Pour l’ami Pascal, les buttes Chaumont, ça monte et ça descend, et quand la pente est favorable, après en avoir un peu bavé, on peut se refaire une santé, car sur le plat pas de répits.
C’est vrai, mais je pense que le temps que j’aurais perdu dans les grimpettes n’aurait jamais été récupéré dans les descentes et jamais je n’aurais fait ce chrono dans les buttes.
Pour terminer, merci à tous les amis de leur présence, et bravo à vous tous pour votre course.
.

Merci à cette belle organisation, rien à dire, c’était parfait.
Merci à tous les bénévoles sans qui rien ne pourrait se faire.
Merci à Edouard d’âtre venu nous encourager et nous photographier. 
Merci et bon rétablissement à Jérôme. Remets-toi vite pour qu’on s’en fasse une petite tranquillement.
Merci pour vos encouragements.
Prochain rendez-vous, début mars pour le semi-marathon de Paris.
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mercredi 12 février 2014

2014 02 09 - Foulées Charentonnaises (15 km)


C'est encore une semaine très difficile qui a précédé ma 6e participation aux Foulées Charentonnaises. En début de semaine, on m’a extrait 2 dents et mis sous antibiotiques. Même si je n'ai pas souffert de l’opération en elle-même, ça laisse des traces, alors je ne suis pas allé trottiner de la semaine pour être bien reposé. De toute façon, avec le temps de cochon que nous avons eu quasiment tous les soirs et le boulot, je ne serais sorti m’entraîner.
Ce 15 km, qui en est à sa trentième édition, est l'un des rendez-vous incontournable de la capitale pour celles et ceux qui préparent le semi-marathon et le marathon de Paris. Le parcours est propice à la performance. Les rues de Charenton et du bois de Vincennes ne proposent aucune difficulté. Seules les conditions météorologiques peuvent influer sur le bon déroulement de la course et cette année, c'est le vent qui sera notre ennemi.
Cette manifestation propose de nombreux formats de course: 5 km, 15 km duo, course enfants, bref, il y en a pour tous les goûts, tous les niveaux, de quoi passer une belle matinée de sport. C’est certainement pour toutes ces raisons qu’il y a de plus en plus de monde d’année en année. Mais cette année, la fête a été gâchée par la disparition prématurée en début d’année du président et entraîneur de l’AOC Charenton, le club d’Isabelle, organisateur de cette manifestation. Le speaker ne manquera pas de le rappeler tout au long de la matinée.


Dimanche, un peu plus de 7 heures, j’informe Pascal et Isabelle par sms que je suis prêt et les attends pour les emmener à Charenton. Exceptionnellement je vais m’y rendre en voiture pour revenir à la maison le plus rapidement possible après l’épreuve, repas de famille oblige. Si nous partons tôt c’est pour qu’isabelle, bénévole pendant toute la manifestation, soit à l’heure mais aussi pour être certain de trouver une place au plus près de l’arrivée.

Il n’y a pas encore grand monde dans les rues de Charenton. Je récupère mon dossard rapidement. Avec Pascal nous allons nous asseoir dans la grande salle encore vide. Nous avons deux bonnes heures d’attente ce qui nous laisse largement le temps de nous préparer.
Petit à petit le monde arrive. Quelques têtes connues puis des membres du club de Pascal, la SAM Paris 12 arrivent. Et ça papote...


Jean-Pierre vient nous saluer puis arrivent Francine, Nadia, mais plus trop le temps de discuter, il est l’heure d’aller prendre la température extérieure.
Accompagné de Pascal, je trottine vers la voiture pour y déposer mon sac et nous partons faire quelques foulées d’échauffement dans le bois de Vincennes. La stratégie de Pascal l’oblige à bien se positionner, il faut donc arriver tôt dans la zone de départ pour ne pas se retrouver en queue de peloton. Il y retrouve quelques amis de son club.
Quelques paroles échangées et chacun se met en place. J’ai la chance de me retrouver aux côtés de Francine pour les quinze minutes qui nous séparent du départ.

Francine me confie qu’elle est dans l’incertitude. La semaine a été difficile aussi pour elle. Un petit malaise et un poteau qui n’a rien senti... alors si elle fait aussi bien que la semaine précédente sur un trail à la distance équivalente, elle sera satisfaite.
C’est sous un beau soleil que nous attendons le coup de feu. Après avoir donné le top départ des handisports et alors que je pensais qu’on nous demanderait d’observer une minute de silence à la mémoire du défunt, c’est un tonnerre applaudissement qui a retenti juste avant le coup de pétard qui libère alors les quelques 1800 coureurs du 15 km.
Après avoir souhaité une bonne course à Francine, nous nous élançons et au passage sur les tapis, je mets en marche le chrono.
Je laisse partir Francine pour essayer de prendre un bon rythme dès le départ, ne pas m’essouffler à slalomer. Mais je me suis peut-être positionné un peu trop devant. Ca va vite et je me laisse entraîner dans une allure qui n’est pas la mienne.
Le chrono au passage du premier kilo confirme ce départ rapide, 4'41, je vais y laisser des plumes !!
C’est à ce moment que Jean-Pierre me dépasse, je ne dis mot pour me reconcentrer. La féminine du club de Pascal, que j’ai dépassée sur les deux premières courses de l’année, est juste devant moi. Je vais me caler sur elle, ne pas la dépasser pour revenir à une allure qui me correspond mieux.
Les kilomètres défilent tranquillement à travers les rues de Charenton puis les allées du bois de Vincennes, sauf sur une petite portion où le vent de face est très désagréable.

Au 5e km, après avoir dépassé Jean-Pierre, j’aperçois Francine à une petite cinquantaine de mètres devant moi.
Ca me surprend un peu, Je la pensais loin devant. Au 6e km je dépasse la copine de club de l’ami Pascal alors que deux autres féminines de son club en profitent pour me dépasser.
Alors que je reviens petit à petit sur Francine, je ne sais si c’est parce que j’ai accéléré ou si la miss à un coup de barre, une fille portant un maillot bleu d’un club de Vincennes jette son tube de gel dans la nature. J’ai failli et j’aurai dû l’enguirlander mais je me suis retenu. Un comportement inadmissible.
Après ce coup de sang, je me retrouve à la hauteur de Francine. Nous allons passer devant la ligne d’arrivée, à quasiment 9 km de course, pour entamer la dernière boucle. Beaucoup de monde pour nous encourager et ça fait du bien mais un peu plus loin, au 10e km, plus de jus.
Nous sommes au bout d’une longue ligne droite qui surplombe les lignes de chemin de fer, je vais lever le pied en espérant pouvoir repartir du bon pied après une petite récupération. Je ne dis rien à Francine pensant la rattraper peu parès, mais elle s'éloigne de plus en plus.
u passage du 12e km, mon chrono affiche 59’59. J’ai le moral et l’envie mais les jambes en ont décidé autrement. Moral qui reste au beau fixe quand même malgré toutes ces personnes qui me dépassent. Je sens alors que les derniers kilomètres vont être un calvaire.
Heureusement il n’en reste plus beaucoup. 14e km, une jeune fille bien sympathique m’encourage à la suivre. Je lui réponds que c’est très gentil de sa part mais ça va pas le faire.
Je vais terminer à "l’arrache" mais heureux et satisfait quand même, car le chrono est meilleur que l’année précédente.
La puce enlevée, Isabelle me remet une jolie médaille. Je la remercie mais je ne m’attarde pas. Je rentre avec Pascal, qui a aussi fait mieux que l’année dernière avec une sortie de 2h30 la veille aux Buttes Chaumont, grand bravo biloute !!

Pour terminer, je salue et remercie cette belle organisation bien rodée.
Un énorme merci aussi à tous les bénévoles qui ont tous eu des mots sympas pour nous. Un merci spécial à Isabelle pour son super cadeau.
Bravo à tous les concurrents et spécialement à Francine, Nadia, Jean-Pierre...
Rendez-vous la semaine prochaine pour les 10 km de la Saint Valentin à Paris.

Trace de mon GPS

Photos

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