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jeudi 26 juin 2014

2014 06 22 - 26e Transbaie

La Transbaie


26e édition de la Transbaie , 5e participation à cette course depuis 2008. Cette manifestation me tient particulièrement à cœur puisqu'elle se déroule dans la région où j'ai passé les vingts premières années de mon existence, c'est donc l'occasion de voir la famille. 
D'un autre côté, cette course a la particularité de nous emmener en plein milieu de la baie de Somme à marée basse, un endroit qui m'était interdit d'aller quand j'étais jeune pour sa dangerosité. Chaque année la presse locale nous rapportait les nombreux accidents survenus en baie faisant souvent des victimes. Sables mouvants, mer qui remonte si vite qu'on se retrouve bloqué me faisaient peur. Alors quand j'ai entendu parler de cette épreuve je me suis dit qu'on envoyait pas des gens à abattoir alors je me suis inscrit pour aller voir comment c'était là-bas avec pas mal d'appréhension, mais quand on l'a fait une fois, on choppe un virus qui vous oblige à y revenir tellement la baie est belle et l'ambiance exceptionnelle.


En raison d'une circulation difficile sur Paris et son périphérique, petit détour par Amiens ce qui me fait arriver chez ma mère avec 30 minutes de retard sur l'horaire prévu. Quelques courses, alimentaires celles-là, puis direction Saint-Valéry-sur-Somme pour retirer mon dossard. Je n'ai pas vu l'heure défiler et je pensais que le village serait ouvert jusqu'à 19 heures mais non, portes closes. J'ai fait le voyage et gaspillé du carburant pour rien, tant pis, on verra ça demain.


Le soleil brille déjà quand je me lève dimanche matin. Petit déjeuner puis casse-croûte avant de partir vers 11 heures. Ça roule bien jusqu'à Saint-Valéry-sur-Somme. Ce n'est qu'au rond point qui nous permet d’accéder au parking que ça bloque un peu, les gendarmes font la circulation.
11h40 la voiture est sur le parking, direction les stands en compagnie de ma fille Océane. On me donne rapidement mon dossard et un t-shirt toujours en... coton, puis on fait un petit tour dans le village où ça s'agite pas mal du côté du plateau TV de France 3.


Il me reste une heure trente à patienter. On va essayer de trouver un coin à l'ombre pas loin du départ mais les places sont rares.
Nous nous installons finalement sur un trottoir, à l’ombre d'un camping car et à une cinquantaine de mètres de l'arche. Nous ne resterons pas seul longtemps car ils seront nombreux à nous imiter. La petite information que nous réussirons à entendre du speaker est que le départ est avancé de 5 minutes pour cause de retransmission TV. Par la suite, le brouhaha des coureurs de plus en plus nombreux couvrira ce qui se dit au micro.  Nous voyons défiler devant nos yeux quelques déguisements (mais aussi des tatouages) plus ou moins originaux, plus ou moins bien faits, tout ça dans une très bonne ambiance. Pour se faire remarquer, un véhicule de gendarmerie souhaite se frayer un chemin sirène hurlante dans cette foule désormais compacte. Mais comme l'organisation a mis des barrières sous l'arche pour créer un sas élite, ils devront faire marche arrière sous les huées de toute l'assistance. 

A une demi-heure du départ, mes fesses ne supportent plus le bitume. Je me lève pour me dégourdir les jambes, j'en profite pour mettre le GPS en marche. Que de monde !! Tout à coup des bras se lèvent, puis des cris, des sifflets ça sent le départ mais c'est une bande de joyeux lurons déguisés tout de verts vêtus formant une chenille. Ca sent le départ, je fixe un point de rendez-vous à ma fille pour la retrouver après la course. A quelques minutes du coup de feu nous nous rapprochons un peu de l'arche













13h55, le sifflet du petit train de la Baie de Somme donne le départ des 6500 coureurs inscrits. Une bonne minute plus tard je passe la ligne dans une ambiance de folie, je déclenche alors le chrono juste pour avoir la trace GPS et connaitre la distance que je vais parcourir.
Ici le chrono n'a aucune importance pour moi comme pour beaucoup d'autres. C'est la course pour le plaisir, pour s'amuser, décompresser. De toute façon, d'une année sur l'autre, le tracé et les difficultés du parcours ne sont pas les mêmes à cause des marées qui remodèlent un peu la baie deux fois par jour.

Schéma du Courrier Picard qui n'est pas à jour pour la boucle en ville avant d'entrer en baie

Ce que je sais, c'est que l'aller vers Le Crotoy est la partie la plus difficile du parcours où on nous fait passer dans les zones les plus accidentées. Mais avant d'entrer en baie, on nous fait faire 4 km en ville de sorte à étirer le peloton pour que ça se bouscule moins sur l'étroite digue nord.
Les premières centaines de mètres sont en légère côte sur une route pas très large si bien que ça joue des coudes, même que certains n’hésitent pas à pousser ce qui en irritent plus d'un dont moi. Après s'être écarté un peu de la ville on y revient par une nouvelle petite grimpette. Les encouragements ne manquent pas. Ils sont nombreux à être sortis de chez eux pour nous voir passer, faut dire que le soleil, même s'il s'est caché un peu vers 13 heures et de nouveau bien présent.
Vers le 2e kilomètres je me retrouve sur la gauche d'une chaussée très étroite aux obstacles nombreux et même si de la paille a été mise en place pour nous protéger je suis vigilant car je ne tiens pas à embrasser un poteau ou un pylône. Cela ne m’empêche pas de prendre quelques photos en cours de route.











Après le second kilomètre nous nous retrouvons sur le port. Sur l'autre rive de la Somme, on aperçoit les coureurs qui nous devancent et qui s'apprêtent à prendre leur premier bain de boue. Un public en nombre et pas avare en encouragements nous accompagne jusqu'à la descente en baie et même sur les premiers mètres de la baie, pieds nus, pour profiter de la partie la plus spectaculaire du tracé. Cette descente avec la première zone de boue et d'eau est l'endroit où pas mal de concurrents s'en donnent à cœur joie. 
Nous passons devant tout le dispositif de sécurité, derrière la zone d'arrivée, le village de la course et le plateau de France 3, puis nous repassons sous l'arche de départ mais dans l'autre sens. Ma fille est un peu surprise car je suis en avance sur l'horaire prévu, du coup elle n'a pas le temps de prendre de photo. L'écluse franchie, je me retrouve sur la digue où je commence à avoir chaud alors que j'en suis qu'au début. Comme d'habitude ça se resserre sur cette partie du tracé jusqu'à que que nous descendions en baie mais fort heureusement sans grosse bousculade.

On y est !!
Quelques-uns sont surpris par ce qu'ils voient. On ne peut pas y échapper. La première zone de boue et de vase nous attend. Le public est ravi et réagit à chaque chute. Certains se laissent même tomber exprès où passent dans la partie où on a de la boue jusqu'au genou, d'autres s’amusent entre amis, c'est l'éclate totale. A partir de là les zones de boue, de vase et les flaques d'eau vont se succéder. Par rapport aux précédentes participations, je trouve le parcours beaucoup plus glissant, mais j'assure, j’évite la chute parfois en zigzaguant pas mal à la recherche du meilleur terrain sans me soucier de la trajectoire idéale. 

A partir du 6e kilomètre la nature du terrain va changer. On se retrouve sur un sol verdoyant mais il faut rester vigilant, la végétation peut cacher quelques pièges et se révéler glissante aussi. Désormais nous devons aussi franchir de nombreux fossés plus ou moins larges et profonds. Les premiers sont passés juste en sautant mais certains demandent un peu de réflexion. Après un bon kilomètre à sauter, escalader, ramper je m’aperçois que sur la droite, ceux qui courent dans le fossé, certes les pieds dans un peu d'eau, n'ont pas tous ces obstacles à surmonter alors je décide de les rejoindre mais nous allons vite nous retrouver sur une zone très humide et hyper glissante. Les appuis sont si fuyants que j'y laisse beaucoup d'énergie. 
On s'approche du Crotoy. Je vais me retrouver aux côtés des premiers qui sont sur le chemin du retour, nous sommes nombreux à les encourager. Le sol devient plus praticable mais les gués sont nombreux plus ou moins profonds. Je suis donc très prudent, je sors mon appareil photo de ma poche, m'écarte un peu de sorte à le protéger des éclaboussures.

 


Le public est aussi très nombreux au Crotoy où se trouve le seul ravitaillement de la course. Pour y arriver nous devons évoluer sur un sable fin qui me fatigue aussi car les appuis sont loin d'être stables. 
J'arrive enfin au ravitaillement. J'évite une caméra, pend une bouteille d'eau que j'avale rapidement tellement j'avais soif mais je ne m’attarde pas, je repars aussi sec. On traverse une partie de la ville bien animée et ça rebooste pour  les 6 kilomètres de plaisir qui m'attendent en baie de Somme. 

J'entame ce retour très calmement en prenant quelques photos. Comme ce long serpentin formé par cet énorme peloton de 6500 personnes qui s'est étiré est impressionnant. Les obstacles que nous rencontrons désormais sont généralement des zones de vase et des gués à l'eau parfois très noire. A quelques centaines de mètres de la sortie de la baie on nous fait passer dans une partie si vaseuse qu'en ressortant j'ai l'impression que mes jambes sont trois fois plus lourdes et je ne vous raconte pas l'odeur. 


J'ai hâte de trouver une belle flaque d'eau pour me rincer les baskets toutes noires. Heureusement ce n'est pas ce qui manque ici.
Curieusement c'est un peu moins glissant qu'à l'aller, le soleil a peut-être eu le temps de sécher le sol, d'ailleurs, quand j'arrive dans la montée finale, je constate que celle-ci est moins glissante que d’habitude je sors de la baie sans difficulté.



Un bon kilomètre et c'est l'arrivée que j'espère atteindre au plus vite car j'ai soif. J'ai la gorge desséchée, premier signe d'un mal de gorge qui va commencer et qui dure encore. Je vais faire le yoyo avec un concurrent qui n'en peut plus, il avance par à-coups jusqu'à ce que j'entre sur la dernière ligne droite où je vais le lâcher. Tiens un dossard au sol, une personne ne serra pas classée.
Porté par une foule qui n'a rien à envier à celle présente sur les grands cols du tour de France, je donne un dernier coup de collier et je passe la ligne en ayant doublé quelques coureurs. 

Bip bip !! Cette belle aventure est terminée. Que c'était bon, que c'était bien !!
On nous donne un sac contenant la médaille, une grande bouteille d'eau et une orange. Je retrouve ma fille puis nous filons récupérer la voiture pour rentrer chez ma maman. Curieusement je sors de cet immense parking sans encombre et entièrement satisfait de cette belle journée. 

A part le ravitaillement que je trouve un peu léger à l’arrivée et le t-hirt toujours en coton, rien à dire de cette belle organisation que je remercie. 
Un énorme merci à tous les bénévoles qui ont fait du bon boulot dans des conditions souvent difficiles. 
Merci à ma fille de m’avoir accompagné, merci à ma maman de nous avoir hébergé, merci au grand frérot pour l’excellente moules-frites, merci pour vos messages d’encouragement et à très bientôt.


Mes photos ( 2 albums puisque 2 appareils) :



Trace GPS : 



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mardi 17 juin 2014

2014 06 15 - 10 km l'Equipe (4e édition, Paris)

10 km l’Equipe


J’ai tout misé sur la case chance en m'inscrivant à tous les tirages au sort que j'ai trouvés pour espérer gagner un dossard pour cette 4e édition des 10 km l'Equipe. Ce n'était pas une priorité et j'avais prévu en compensation un trail du côté de Torcy le 29 juin au cas où la chance ne serait pas de mon côté. Mais une semaine avant le départ Samsung mobile France m’annonce que j’ai été tiré au sort. Je les remercie chaleureusement. Je dois quand même ajouter que ce n'est que justice vu le nombre d’appareils de la marque que j’ai à la maison... 

Le samedi 14 juin, accompagné de mon épouse et de la "petite" dernière je passe récupérer mon dossard vite fait place de la République. Petit passage chez Go Sport pour ma fille qui voudrait se remettre à la course à pied mais comme elle n'a pas beaucoup confiance en elle et qu'elle a peur de se montrer, c’est pas gagné !

Dimanche 15, je suis debout à 7 heures pétantes pas au mieux de ma forme. Un peu barbouillé toute l'après-midi du samedi ajouté à cela un dîner des plus allégés, bulots mayo ce n’est pas le repas idéal la veille d’une course mais le plaisir avant tout !
Bref, je passe pas mal de temps aux toilettes mais je ne suis pas pressé, le départ est donné au bout de ma rue.
A une demi-heure du départ je file rejoindre mon sas. Je n’ai jamais vu autant de runners rue des Archives, rue Rambuteau, du côté du centre Georges Pompidou (Beaubourg). Quand j’arrive sur le boulevard Sébastopol il y a déjà pas mal de monde derrière les grilles et j’entre dans le sas des 48 minutes. Je regarde un peu partout en espérant voir Marc, Jean-Pierre ou d’autres mais aucune tête connue à l’horizon.



On entre tout de suite dans l’ambiance avec un premier échauffement collectif le temps d’une chanson. Ca va réveiller les gens du quartier dont certains se montrent à leur balcon. Une quinzaine de minutes plus tard rebelote mais là il y a encore plus de monde et la foule est plus compacte si bien que je me prends quelques coups, heureusement rien bien méchant.

Juste avant le départ les speakers égrainent les noms des concurrents qui fêtent leur anniversaire aujourd'hui. Nous aurons aussi une pensée pour tous les papas, fête des pères oblige. On annonce aussi la présence d’associations dont mécénat chirurgie cardiaque et de personnalités comme Karine Lemarchand.
A quelques minutes du départ, nos deux meneurs d’allure se positionnent puis c'est le décompte pour les élites. Il est 10h00, la fête commence !

Décompte aussi pour le sas des 42 minutes, puis pour celui des 45 minutes. C’est juste après ce compte à rebours que nous allons nous avancer tranquillement vers l’arche.
Dernières photos, je range l’appareil, je vérifie que le chrono est bien prêt, 5, 4, 3, 2, 1 c'est parti !!!

Mon objectif est de voir mon état de forme, éventuellement savoir si je suis capable de rééditer les 48’33 de février. Je compte donc essayer de maintenir une allure comprise entre 4’48 et 4’54 mais au bout de 300 mètres, quand j’entre sur le rue de Rivoli mon chrono affiche une moyenne de 4’29/km, c’est de la folie.
Je me cale alors derrière la jeune femme qui porte la flemme violette d’animateur d’allure. Nous passons le premier kilomètre en 4’45 ce qui est déjà mieux. Mais cette allure ne me convient pas alors au diable les prévisions, il arrivera ce qu’il arrivera, je la passe en faisant attention aux autres coureurs car sur cette large avenue le peloton reste assez compact et ils sont nombreux à doubler sans mettre le clignotant, quelques chutes sont évitées de justesse.
Quand j’entre sur la place de la Bastille moins animée qu’à l’occasion du semi ou du marathon de Paris, je suis revenu à une quarantaine de mètres du premier meneur d’allure.
Peu de monde sur cette grande place pourtant le soleil est avec nous ce matin et pour moi la température est agréable pour courir contrairement à vendredi midi où il faisait très chaud à l’occasion des 6 km de la course du Ministère organisés chaque année au jardin des tuileries. 


Malgré un coureur qui me fait une queue de poisson m’obligeant à donner un sérieux coup de frein je me retrouve à 5 mètres de la première flamme violette dans cette légère montée vers la place Félix Eboué, 4e kilomètre.
C’est là que se trouve le ravitaillement de la mi-course mais je ne prends rien et m’écarte au maximum pour ne pas gêner et être gêné.

Le dénivelé qui suit est plus favorable, je passe le 5e kilomètre en 23'32 à ma montre ce qui m'informe d'un excellent chrono pour moi si je tiens le coup.
A l'approche du changement de direction nouvelle queue de poison juste avant d'entrer sur le boulevard du Général Michel Bizot où je me retrouve devant le meneur d’allure.
Au niveau du l’hôpital Trousseau, vers le 6e kilomètre, le groupe qui suit ce drapeau violet revient à ma hauteur et j’entends l’animateur d’allure s’écrier "on tient ces 17 secondes d’avance jusqu’à la fin".
Comme ils sont passés quelques secondes avant moi sur la ligne de départ c'est assez cohérent avec ce qu'affiche mon GPS mais je ne suis plus aussi en jambes quand on arrive sur la place de la Nation. Il nous reste 3 kilomètres et je sais qu’on va encore rencontrer un faux plat montant jusqu’au Père Lachaise.
Au 8e kilomètre un coureur est au sol dans une position proche de la PLS en compagnie d’autres concurrents qui l'interdisent de bouger puis je croise les secouristes qui viennent à son chevet, j'espère que ce n'est pas grave.
Pour ce qui me concerne ça devient dur d'ailleurs ça s'affiche sur mon chrono mais rien d'alarmant car je sais désormais que je peux faire aussi bien qu’en février voir peut-être un petit peu mieux, la suite nous le dira.
Quand on arrive au Père Lachaise, comme à chaque virage, ça se resserre du côté où ça tourne, il faut toujours rester vigilant mais à partir de là, je sais que ça descend alors je donne tout sur ce dernier kilomètre qui sera d'ailleurs le plus rapide si j'en crois mon GPS.
Le meneur d’allure qui est repassé devant depuis 2 bornes accélère aussi prenant beaucoup d’avance mais quand enfin j’aperçois l’arche sur cette interminable ligne droite, j'accélère à nouveau, je reviens bien sur lui mais cela ne sera pas suffisant.
Je passe la ligne surpris par ces gerbes de fumée qui semblent accueillir chaque meneur d’allure et surpris par ce qu’affiche ma montre. Jamais je n’aurais imaginé passer sous les 48 minutes. Faut remonter à 2010 pour trouver un meilleur chrono sur la distance, je suis aux anges !



Je vais reprendre mes esprits en essayant de voir arriver des amis mais comme je ne vois toujours personne dans cette foule immense et que je commence à me refroidir, je vais aller profiter du ravitaillement sinon je vais mourir de soif !
Je quitte les tables avec quelques bonbons en main puis on me remet la médaille juste avant de quitter la zone d’arrivée. Un petit tour sur la place de la République et retour à la maison sous le soleil et remonté à bloc pour la Transbaie dimanche prochain, dans ma campagne natale.

Comme toujours merci à l’organisation, surtout à tous les bénévoles.
Merci à Samsung mobile France pour le dossard
Merci à tous les amis pour leur soutien et à bientôt pour de nouvelles aventures !



La trace de mon GPS :


Mes photos :


Liens divers :



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lundi 16 juin 2014

2014 06 13 - La course du Ministère de la Culture

La course de la Culture 2014



Comme chaque année depuis 25 ans le collectif des associations de personnel du ministère de la Culture autrement appelé le CAP culture, organise une manifestation sportive ouverte à tous les employés du Ministère : la course du ministère. 
Cette manifestation est organisée pendant l'heure de pause méridienne et si ça dépasse on fait des heures supps pour rattraper (ça c'est pour les mauvaises langues qui penseraient que ces paresseux de fonctionnaires en profitent pour en faire le moins possible...). 

C'est aussi une manifestation pour la bonne cause puisqu'elle soutien l'association Vaincre la mucoviscidose. Pour nous, c'est l'occasion de revoir des personnes qui ont travaillé à nos côtés avant d'être mutées, de voir des personnes avec qui nous travaillons à distance mais aussi faire des connaissances. 














Cette course de 6 km pour les hommes et 4 km pour les femmes et aussi ouverte aux invités mais ces derniers ne peuvent prétendre aux podiums. Comme chaque année c'est le jardin des Tuileries qui va nous accueillir avec pour nouveauté le chronométrage électronique par puce collée au dos du dossard comme dans les grandes courses !

J'en avais pas mal parlé autour de moi pour rameuter le plus de collègues possible. Sur le papier nous devions être une bonne dizaine, dans la réalité, entre ceux qui n'ont pas pu venir à cause de la grève à la SNCF ou pour des impératifs professionnels de dernière minute et ceux qui se dégonflent nous ne seront que 5 à représenter notre établissement : Pascal, Simon, Jean-Jacques, Stéphane et moi. 


Moi-même j'ai failli ne pas venir en raison d'une réunion sur le site de Pierrefitte-sur-Seine mais fort heureusement mon chef m'a autorisé à quitter la séance un peu plus tôt, l'essentiel ayant été dit. 
A noter la présence parmi les bénévoles de l'organisation de notre collègue Magalie. Nous la remercions car sans ces personnes aucune course n’existerait. 

En arrivant je cherche mes collègues mais personne à l'horizon jusqu'à ce que Pascal me trouve. Il me faut faire la queue pour récupérer mon dossard. Aussitôt en main, je me change et dépose mon sac à la consigne. Pas le temps de s'échauffer, le départ va bientôt être donné. Juste le temps de s'infiltrer aux avant-postes pour saluer les collègues présents puis le départ est donné juste après le bref discours du directeur de cabinet. 

Pascal est en pleine forme
Ce sont 400 personnes qui s'élancent dans les allées du jardin des Tuileries qui accueille aussi de nombreux visiteurs dont pas mal d'employés des quartiers voisins qui viennent profiter du beau temps pour y déjeuner. Il faut donc être vigilant face aux pièges du terrain comme les nombreuses irrégularités du sol mais aussi face aux nombreux touristes qui ne sont là que pour les beautés du parc. 
Le premier virage passé, je ne vois déjà plus l'ami Pascal alors que Simon revient à ma hauteur. Pas le temps de papoter, Simon est en forme et s'éloigne tout doucement. Le peloton qui s'est étiré laisse apparaître mes collègues Stéphane et Jean-Jacques une cinquantaine de mètres devant moi. Le premier tour bouclé et donc un kilomètre de fait, je suis bien et je vais rester à distance de mes collègues. 
Comme j'ai oublié ma montre à la maison je n'ai aucune idée du temps et donc de mon allure. Ce n'est pas grave je vais courir à la sensation et au 3e tour, certainement à cause de la chaleur, j'accuse le coup mais je reste toujours à bonne distance de Stéphane qui a été lâché par Jean-Jacques. 
En l'absence de mon GPS je n'ai aucune idée du nombre de tour accompli et suis donc un peu perdu. Avec le comptage manuel on nous faisait une marque sur le bras ce qui nous permettait de savoir où on en était, mais là, je sais plus... 

A l'entame d'un nouveau tour je dépasse Pascal qui me dit être blessé. Coup dur pour lui car le grand raid du golfe du Morbihan et ses 177 km arrivent à grand pas et il serait bête de se blesser là après tout le travail accompli, mais je le sais costaud, c'est peut-être juste une alerte, j'espère que ce n'est pas grave. 
Fin de ce tour, Pascal m'encourage j'en profite pour lui demander s'il me reste un tour à faire mais comme je vois Stéphane continuer c'est que je n'ai pas terminé. Là, je ne sais pas si c'est moi qui accélère, lui qui a un coup de mou ou peut-être les deux, je reviens à sa hauteur. 
Plus que 3 virages et c'est l'arrivée que nous franchissons ensemble heureux d'en terminer car nous avons eu chaud, très chaud ! 

On nous offre une boisson énergétique dont je ne connaissais pas la marque et un casse-croûte aussitôt avalé. Je récupère mes affaires et nous rentrons content de notre prestation sauf pour Pascal qui va devoir se reposer et attendre quelques jours pour savoir s'il pourra prendre le départ dans 15 jours, le 27 juin à Vannes. Je lui souhaite de vite de remettre et de nous faire une belle performance. 
Pour moi, dans 2 jours ce sera les 10 km l'Equipe et compte tenu de ma prestation je ne suis pas rassuré, on verra bien... 

Merci à l'organisation, aux associations du Ministère de la Culture, aux bénévoles et à l'année prochaine j'espère plus nombreux.
Merci et bravo à tous les participants dont mes collègues !!





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