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mercredi 29 janvier 2014

2014 01 26 - Foulées du VIIIe (10 km)


Une semaine après les 10 km du XIVe je me retrouve au départ des foulées du VIIIe arrondissement de Paris.
La semaine a été chargée et de nombreux soucis ne m’ont pas permis d’être au top de mentalement comme physiquement et puis la veille au matin, je glisse dans les escaliers. Sur le coup rien de bien méchant, j'ai pu faire mes courses sans difficulté mais le soir, en me levant précipitamment de ma chaise, une violente douleur dans le bas du mollet me fait douter sur ma participation à l’épreuve le lendemain.
Ça tombe bien, avec le mauvais temps et le moral en berne, je n’ai pas envie d’y aller. Mais au réveil, même plus mal. Les quelques foulées pour attraper mon bus confirment que la douleur est partie. Que s’est -il passé ? Mystère.

Comme souvent, j’arrive très tôt sur place. Quelques personnes sont en train de se changer sous le porche de la mairie où je récupère mon dossard et la puce. Je ressors et me trouve un banc pour me mettre en tenue.
L’année dernière j’étais venu en courant, j’avais participé à la manifestation puis j’étais rentré en trottinant. Cette année je vais procéder différemment et vais donc devoir laisser un sac à la consigne où ça ne s’était pas bien passé lors de la précédente édition, Francine peut le confirmer.
Je me suis dit qu’ils allaient forcément corriger le tir, ce qu’ils ont bien fait cette année, merci !
Une fois en tenue, je me balade pour repréer les lieux, que je connais déjà puisque ce sera ma troisième participation. En revenant près de la consigne je rencontre Jean-Pierre et Marc en pleine discution.


Le temps d’échanger quelques paroles sportives puis nous nous quittons pour aller nous échauffer. 2 km plus loin, je suis de retour près de la zone de départ où commence l’échauffemetn collectif en musique. Petite vidéo :  
Encore quelques foulées puis je rejoins la ligne de départ. Quelsques instants après, les meneurs d'allure se répartissent dans le peloton, contrairement à ce qui s'est passé la semaine dernière. Je me retrouve donc à 1 metre du meneur d’allure en 50'.
Contrairement à la semaine dernière, cette fois j’ai ma montre au poignet et j’aurai des ponts de repère. Après avoir rendu hommage à une personne partie trop vite, le départ des handisports est donné. 3 minutes plus tard le coup de feu retenti, c’est parti pour 10 km !
Nous sommes dans un quartier aux rues nettement plus larges que celles empruntéées dans le XIVe, ce qui évite de jouer des coudes au départ. Comme prévu et comme j’en ai pris l’habitude désormais, mon départ est tranquille. Je suis à une dizaine de mètres derrière le meneur d’allure qui n’arrête pas d’encourager tout le monde, de donner des conseils, de saluer ses ami(e)s qui font la circulation (signaleurs). Ces bénévoles ont bien du mérite, car nombreux sont les automobilistes à ne pas être contents, comme saouvent en ville. 

Je sais qu’ici le parcours est un peu plus vallonné que dans le XIVe et je n’espère pas faire de grandes prouesses. Quand je dis vallonné, entendons nous, nous se sommes pas à la montagne.
Après avoir perdu de vue l’Arc de triomphe, vers le 3e km je décide de passer à la vitesse supérieure. Je dépasse le meneur d’allure tout d’orange vêtu et vais prendre mon rythme de croisière. Au 5e kilomètre, soit à la fin de la première boucle où je zappe le ravitaillement, je reviens petit à petit à la hauteur de la féminine du club à Pascal, la SAM Paris 12. C’est la même personne que j’ai dépassé la semaine précédente au 9e km.

Je la dépasse juste après le 6e km sans même regarder mon chrono mais en apercevant Jean-Pierre, une bonne centaine de mètres devant moi.
Je le dépasse au niveau du 8e km en l’encourageant. Le dernier faux plat qui nous emmène au 9e kilomètre me fait ralentir un peu. Je profite de la descente qui suit pour respirer un bon coup avant d’attaquer la dernière ligne droite.
A la vue de l’arche, tout le monde essaie de terminer du mieux possible. Je passe la ligne avec un meilleur chrono que la semaine précédente et mieux aussi que l’année dernière ici même.
Même pas le temps de respirer que Jean-Pierre est déjà là. On me retire la puce, on me remet une médaille et nous partons ensemble récupérer nos affaires à la consigne où, surprise, il n’y a pas de queue cette année !!
Le sac sur le dos, j’ai juste le temps de saluer Marc qui a fait une belle performance et je me remets à trottiner pour rentrer à la maison.
Je rentre heureux d’avoir passé un bon moment, un peu déçu de ne pas avoir eu de t-shirt mais ça sera mieux l’année prochaine !

Merci aux organisateurs, aux bénévoles.
Merci pour vos encouragements et rendez vous début février à Charenton !

Trace GPS
 :
Photos :
Une belle vidéo de la manifestation
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dimanche 19 janvier 2014

2014 01 19 - 10 km du XIVe


Après un mois de décembre très allégé suite à la Saintélyon, les bonnes choses ayant une fin, il fallait reprendre le chemin de l’entraînement pour bien commencer l’année 2014 au 10 km du XIVe.
Les fêtes de fin d’année passées sans trop d’abus, la reprise n’a pas été si facile que ça. Faut dire que les conditions météo n’encouragent pas à chausser les baskets après une journée de boulot.
’est quand même avec une bonne centaine de km au compteur que je me présente ce dimanche 19 janvier à la mairie du XIV pour prendre le départ, pour la 4e fois, à cette première course de l’année dans la capitale.
J’arrive très tôt sur place. Le retrait des dossards n’est pas encore en place, les bénévoles commencent à s’activer.. J’en profite pour faire un petit tour de reconnaissance puis, mon enveloppe en main, je rentre dans un bar pour attendre au chaud. C’est l’occasion de papoter course à pied avec d’autres coureurs présents, si bien qu’on ne voit pas le temps passer. A quarante minutes du départ, je me rapproche de la consigne, je me mets en tenue, je laisse mon sac aux bénévoles puis je pars trottiner, appareil photo à la main.


L’échauffement terminé, je rejoins la zone de départ. Isabelle, de passage dans le coin, dans le cadre de sa préparation à l’écotrail de Paris, me fait coucou puis elle part se mettre en queu de peloton car, elle n’est pas inscrite à cette manifestation. Pas de Paris running tour pour elle cette année.


Je pense être bien placé pour prendre un bon départ. Pas trop devant pour ne pas gêner les bons et pas trop derrière pour ne pas avoir à slalomer et éviter les bouchons dans les petites rues que nous emprunterons après les 400 premiers mètres.
Mais le départ donné, ça ne se passera pas comme je l’avais imaginé. Comme annoncé par le speaker, une nappe de carburant déversée sur le sol a rendu la chaussée glissante et il nous a été demandé d’être vigilant, si bien qu’au premier virage, ça piétine. Quand je me remets à courir je constate, une fois de plus, que de nombreux de concurrents n’ont pas été aussi raisonnables que moi en se mettant devant alors qu’ils n’ont pas le niveau.
Comme la foule est trop dense et pour ne pas m’épuiser à slalomer, je vais attendre que le peloton s’étire un peu. Après 3 km de course, je peux garder un rythme régulier. Le parcours ne présente aucune difficulté majeure si ce n’est pas mal de changements de direction.
Parti précipitamment de la maison j’ai oublié mon gps, si bien que je n’ai aucun repère chronométrique. Je comptais un peu sur les meneurs d’allure mais vu la façon dont ils se sont positionnés au départ, je débrouillerai seul et c'est tant mieux.
Le premier tour bouclé, tout va bien et je continue sur une allure légèrement plus soutenue qui va me permettre de dépasser quelques coureurs jusqu’au 8e où j’ai un petit coup de mou.
Là, je vais me fixer comme objectif de revenir sur un couple, puis, une fois atteint, sur une concurrent qui porte le maillot de club de mon ami Pascal, la SAM Paris 12. Au 9e km, situé au début de la rue Emile Richard, le long du cimetière du Montparnasse, je la dépasse puis me fixe comme dernier but de terminer à cette allure.
A 300 m de l’arrivée, la meneuse d’allure des 50 minutes, certainement partie trop vite pour être dans l’objectif est à l’arrêt et encourage tous les coureurs capables dêtre sous le chrono escompté. Ce sera chose faite pour moi en 49’27, très satisfait car, à aucun moment je ne me suis mis dans le rouge et n’ai souffert.


L’arrivée franchie, on me remet un t-shirt en coton et une médaille. Je ne m’attarde pas au ravitaillement où il y a beaucoup de monde. Je file récupérer mes affaires pour me changer et rentrer au plus vite à la maison.



Pour conclure, un parcours qui n’a pas changé depuis ma première participation en 2008 et où je n’ai jamais brillé et même si je suis content de moi, cette année confirme la règle.

Ce sera une autre paire de manches la semaine prochaine aux foulées du VIIIe !!

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