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mardi 10 février 2015

Foulées de Vincennes (94), 10 km populaire le 08/02/2015

Foulées de Vincennes 2015 



Comment se retrouver sur une course de 10 km une semaine après un trail boueux de 34 bornes
Tout simplement en ayant accepté l'invitation de Gaïd, une collègue a qui j'ai proposé l'année dernière d'accompagner sur une course parisienne. Elle a trouvé cette manifestation où une autre collègue est aussi engagée. Delphine, qui prépare son premier semi-marathon, celui de Rambouillet début mars, s'alignera au départ de cette compétition aux côtés de son mari. Gaïd a aussi réussi à motiver quelques-uns de ses amis. Certains seront sur le 10 km populaire et d'autres sur le 5 km. Au programme de la matinée ; un 10 km élite qui partira à 9 h 15, un 10 km populaire et un 5 km qui partiront à 11 heures sans oublier des courses pour les enfants. 

Ce sera ma première participation officielle a cette course de masse qui attire chaque année une foule de plus en plus importante. Ce sont pas loin de 7000 coureurs qui sont annoncés sur l'ensemble des épreuves de la matinée. 

Il est à peine 10 heures quand Gaïd et moi arrivons sur le village de la course. Avant d'aller retirer notre dossard nous assistons à l'arrivée des élites qui auront mis un peu plus de 31 minutes pour boucler ces 10 km. Notre dossard en main, nous retirons le t-shirt qui est offert en cadeau. Gaïd regrette que toutes les tailles ne soient plus disponibles pour les filles ce qui arrive malheureusement souvent. 
C'est qu'il nous reste pas mal de temps à attendre. On fait un tour du village pour bien repérer les lieux et malgré la grisaille l’ambiance est plutôt sympa sauf qu'il faudra nous changer en extérieur. Pas de salle pour se mettre au chaud à part une petite tente pour les homme et une pour les femmes.



Pour éviter de faire la queue on dépose rapidement nos sacs. Désormais nous partons à la recherche de Delphine et des amis de Gaïd. Quand on se retrouve tous ensemble nous sommes à 15 minutes du départ. Quelques photos et nous rejoignons l'allée où il semble y avoir moins de monde.
Cette course a la particularité d'avoir 2 lignes de départ, une de chaque côté du cours Marigny. On se souhaite bonne course et l'aventure commence sous un soleil qui se montre enfin mais pas pour longtemps.


La foule est dense et le sera encore plus après 200 m, quand nous tournons à gauche. Nous nous retrouvons avec les coureurs partis de l'autre côté de l'avenue. Même si la rue est assez large à cet endroit, il n'est pas facile de se frayer un chemin. Le pire est que la chaussée va se rétrécir 400m plus loin quand nous changeons de direction de nouveau sur la gauche. Il faut 2 kilomètres pour que ça se fluidifie un peu. C'est là que 3 jeunes déguisés nous dépassent musique à fond. Un peu plus loin, vers le 3e km Pascal, en balade dans le coin, va faire quelques foulées en notre compagnie.
Vers le 4e km Delphine et son mari nous dépassent. Elle a pour objectif d'approcher au plus près des 55 minutes, elle est en bonne voie mais il reste encore 6 kilomètres... De notre côté l'allure se rapproche petit à petit des 10 km/h. Quand nous revenons dans Vincennes les parcours du 5 et du 10 km se séparent mais une concurrente du 5 km n'a visiblement pas vu le marquage au sol ni entendu les consignes des signaleurs et s'est trompée, demi-tour !!














Nous zappons le ravitaillement et Gaïd assure un max malgré le manque d’entraînement. On prend même le temps de papoter un peu de temps en temps mais je ne veux pas la gêner dans sa progression. 
Les kilomètres défilent vite. Au 7e, un des jeunes déguisés n'en peut plus et s'arrête, ses compagnons l'attendent, nous les passons. Nous sommes sur la partie du parcours la plus désagréable, l'avenue de Nogent qui n'est pas fermée à la circulation mais cela ne nous empêche pas d'élever un peu le rythme. Nous nous mettons alors à doubler pas mal de concurrents. 
Un petit coucou aux photographes de photorunning  et il ne reste quasiment plus que 1400 mètres à faire. Ca commence à être dur mais la ville est en vue, dernier virage, dernière ligne droite, j'encourage Gaîd qui passe la ligne en un peu plus de 58 minutes. C'est un peu loin de sa belle performance de juin dernier mais sans entraînement c'est quand même pas mal pour un mois de février. 


Nous retrouvons tous nos amis visiblement satisfaits et prêts à remettre ça prochainement. De mon côté, une petite douleur à la cuisse depuis le trail des marcassins qui s'est un peu réveillé sur la fin de course, ce sera quelques jours de repos. 


Un grand bravo à Delphine et bonne chance pour le semi de Rambouillet. Grand bravo aussi à Gaïd ainsi qu'à tous ses amis dont j'ai oublié quelques prénoms, je m'en excuse. 
On remet ça quand vous voulez (en fonction des disponibilités).
Bravo à tous les participants, adultes comme enfants et merci à l'organisation et à tous les bénévoles. Un seul petit regret, pas d'échauffement en musique avant le 10 km populaire pour une ambiance encore meilleure. 
A ce jour, prochaine épreuve, la Transju'trail 72 km dans le Jura début juin. 


Trace de mon GPS :


 Photos :



 Par Hubert Leclercq
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mardi 3 février 2015

2015 02 01 - 34 km Trail des marcassins (95)

C'est à une vingtaine de kilomètres au nord de Paris, à Saint Brice Sous forêt pour être précis, que les traileurs se sont donnés rendez-vous ce 01 février 2015 pour le trail des marcassins.
Un 34 km départ à 9h15, un 17 km à 9h45 et une marche nordique à 9h50 sont au programme de la matinée.
Depuis la disparition de l'Ice Trail qui se déroulait non loin de là, à peu près à la même période, c'est la première épreuve nature d'une trentaine de kilomètres organisée dans la région, un test pour les futurs participants à l'eco-Trail de Paris notamment.

Après les 82 km du tour du canton début décembre, je me suis bien reposé pour reprendre en janvier. Ce sera ma première course de l'année. Pour le coup l'ami Pascal s'est aussi inscrit et il y retrouvera quelques-uns de ses camarades de club.
Florian, le fils d'un collègue qui m'avait accompagné en novembre dernier aux Flambeaux, sera là aussi en compagnie de Karine tous deux sur la plus longue distance et de Christelle en mode supportrice.

En quittant la maison nous constatons que le ciel semble être dégagé mais avec le jour qui se lève c'est malheureusement la grisaille qui se profile. Il fais bien frais quand nous laissons la voiture sur le parking du supermarché, pourvu qu'elle redémarre après la course...
Ce parking sera aussi le point de départ de cette aventure.
Nous trouvons le village de la course après avoir tournicoté un peu. Le dossard en main nous saluons Florian, Karine et Christelle qui viennent d'arriver.













On fait un petit tour rapide du coin pour voir à quoi ressemble les vestiaires, finalement on se changera et on laissera nos affaires à la voiture.
En chemin nous croisons les coureurs de la SAM Paris qui seront au départ du 34 km. Nous les saluons puis nous filons nous changer, nous avons une quarantaine de minutes devant nous.

Ca commence mal pour moi. Déjà je n'ai pas envie de courir et en plus ma montre est bloquée et refuse de se mettre en marche. Je ne sais plus comment on fait un reset de ce GPS. Après m'être énervé sur toutes les combinaisons possibles il redémarre enfin.
Pascal salue les autres membres de son club qui s'aligneront au départ du 17 km. Quelques photos, quelques foulées pour se réchauffer puis nous rejoignons le reste du troupeau..
Je me retrouve quasiment en queue de peloton quand tout ce petit monde s'élance sans même un coup de feu ou un coup de sifflet, je mets le chrono en marche.
Quelques centaines de mètres puis nous quittons le bitume pour un chemin où tout le monde tente d'éviter les flaques d'eau puis nous entrons dans la forêt, dans le vif du sujet et affronter ce qui va devenir le cauchemar de la matinée, la boue.
Certaines personnes font de gros détours pour éviter les flaques d'eau mais en fait c'est là que ça glisse le moins et puis j'ai des chaussettes étanches, ça rafraîchit les pieds mais il restent au sec.
Dans les pentes il n'y a pas ces flaques d'eau mais c'est holiday on ice tellement le sol est détrempé souvent recouvert d'une belle couche de boue. Cette gadoue qui s’agglutine sur les chaussures alourdit considérablement chaque foulée, on y perd beaucoup d'énergie, un calvaire.
Après 3 bornes on se retrouve sur un single où ça monte légèrement. On commence à marcher alors que ces petites bosses ne sont pas si terribles que ça. Pas d'affolement, ce n'est que le début. Je suis le mouvement même si en certains endroits il serait possible de doubler.
Chacun tente de trouver la meilleure trace possible pour trouver de bons appuis mais vers le 7e km, au moment où je dépasse la collègue de club de Pascal, une belle descente bien raide, bien glissante se présente. Elle n'est pas facilement négociable, même sur les côtés on ne peut as progresser. Je la descends en essayent de m'accrocher aux branches, je manque de m'étaler à plusieurs reprises mais j'arrive quand même en bas sain et sauf.

Un peu plus loin je me retrouve avec des coureurs en face de moi ? Me serais-je trompé quelque part ? En fait, à l'intersection qui se trouve entre moi et eux, je vais tourner sur la droite et eux descendront à gauche. Au second passage, parce qu'en fait on a 2 tours à faire, il n'y aura même plus de bénévole, je suis persuadé que certains auront été tenté de de prendre une autre direction...
Vers le 12e km nous contournons le fort de Domont, ancien bâtisse militaire transformée en centre de formation en incendie qui semble être gardé par de gros chiens qui aboient.

C'est là que Florian me dépasse. Je le pensais loin devant. Pour son second trail il est gâté…
Un peu plus loin, vers le 14e kilomètre, dans une descente sinueuse entre des arches et des branchages un coureur me double prenant beaucoup de risque, puis un second. C'est la tête de course du 17 km qui s'est élancé 30 minutes après nous.
Vu les conditions de course, c'est prendre beaucoup de risque pour pas grand-chose, enfin, chacun fait ce qu'il veut.
Encore une belle bosse à franchir et ce premier tour va bientôt se terminer. J'en suis à me demander si je continue ou pas. Ca m'a amusé un peu au début mais galérer dans une telle bouillasse n'est plus un plaisir. Je suis usé par tous ces appuis fuyants, ces pieds lourds de boue collante si bien que ma montre affiche presque 2 heures pour ces 16 premiers kilomètres.
Arrive l'intersection où on nous annonce que les dossards rouges du 17 km vont tout droit les autres à droite et là, et bien je vire à droite.
Et c'est reparti pour un tour ! Et ça commence par une petite grimpette. Je tente de progresser dans les bois pour éviter cette montée très glissante mais en fait le sol est très mou et les branchages trop importants pour pouvoir évoluer correctement, je me rabats sur le chemin. J'ai l'impression d'avancer en reculant, je n'ai aucune accroche, pourtant elle n'est pas bien méchante cette côte. J'arrive au sommet et je me dis dans ma tête que j'aurais vraiment dû mettre le clignotant tout à l'heure. Maintenant c'est trop tard.

Au ravitaillement que je zappe, Christelle m'encourage, j'espère qu'elle n'a pas trop froid. Elle est vraiment très courageuse d'être resté sur le bord du parcours à nous voir passer, chapeau et merci !
Là je fait une petite erreur, j'aurais dû faire le plein de mon bidon car sur la fin j'aurais bien aimé boire un peu plus. J'étais persuadé d'en avoir peu consommé sur la première boucle.

Le peloton s'est bien étiré. Je me retrouve souvent seul. Entre le 20e et le 21e km je m'arrête pour prendre quelques photos et récupérer un peu. Une féminine à la veste fuchsia que j'avais doublée vers le 14e me repasse. Je vais faire le yoyo avec elle jusqu'au 28e où elle s'arrête pour faire une pause; je l'encourage, je lui dis qu'il ne reste plus de 6 bornes... Cet arrêt lui aura permis de bien récupérer car un peu plus loin et va me mettre un vent terrible, je ne la reverrai plus.
Entre temps, dans un virage en devers, une glissage m'oblige à mettre un genou au sol, j'évite le pire. A l'intersection suivante, les secours sont au chevet d'un coureur assis, protégé par une couverture de survie. J'arrive ensuite dans la pire descente du parcours que je ne sais comment aborder. En plein milieu les secouristes doivent brancarder là où se trouvent de belles ornières et de la boue en grande quantité. Ils ont laissé le quad en bas et ils semblent embarrassés. Je leur propose mon aide mais il la décline et m'affirment que ça va aller, ce n'est pas grave.

Je me retrouve enfin en bas sans être tombé, une chance. Je continue sans grande envie mais je dois aller au bout. Heureusement j'approche du fort de Domont. C'est pour moi la partie la plus agréable du parcours. Je dépasse des randonneurs certainement des participants à la marche nordique qui ont la gentillesse de s'écarter pour me laisser passer, je les remercie.
J'ai 2 coureurs et une fille à une trentaine de mètres devant moi, je ne cherche pas à les rattraper mais où mettre les pieds pour ne pas aller au tapis et puis je dois faire une petite pause technique.
Vers le 30e km je vais dépasser une féminine que je n'ai pas reconnu, c'était Karine…
Un peu plus loin, au pied de la dernière côte un coureur est assis sur un tronc d'arbre, un peu pâlichon. Il me dit que ça ira mieux après s'être reposé un instant. Je lui propose une barre de céréales qu'il accepte volontiers.

Cette dernière difficulté surmontée tant bien que mal, je sais que le plus dur est fait. Je dépasse un, puis deux, puis trois et un quatrième coureur. Virage à droite, il reste à ma montre 1600 mètres si la distance annoncée est correcte ce qui est confirmé par les gentils signaleurs.
A 500 mètres du but un coureur dépassé vers le 21e alors qu'il semblait être dans le dur me met un second vent. C'est la journée des courants d'air ! Impossible de le suivre, il est trop rapide..

L'arche est enfin en vue, je passe l'arrivée en oubliant d'arrêter mon chrono. On me remet la jolie médaille, un sac contenant une boisson de récupération d'un partenaire et quelques pubs, et un ticket pour un sandwich.
Quelques photos et je retrouve Christelle et Pascal transis de froid. Pascal a fait un super chrono, Christelle attend sa sœur et me dit que Florian est arrivé une dizaine de minutes avant moi et qu'il est sous la douche.
On ne s’attarde pas. Le sandwich en main direction la voiture, on se change vite fait puis on rentre à la maison, heureusement la voiture a démarré…

Une course qui a la réputation d'être difficile et elle l'a été. J'en ai bien bavé mais on a pris un bon bol d'air pour bien démarrer la semaine. Merci à l'organisation et à tous les bénévoles qui ont eu bien du courage avec ces températures hivernales. Un parcours très sinueux qui m'a vite déboussolé mais comme l'ami Pascal, je préférais l'Ice Trail.
Bravo à tous les participants, surtout aux amis qui sont allés au bout, fallait en vouloir !

Prochain rendez-vous la semaine prochaine pour un 10 km à Vincennes avec des collègues, après plus rien avant juin !



La trace GPS :



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Photos de l'organisation :
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