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samedi 27 février 2016

Trail des villes royales, 51 km - 1ère édition du 21/02/2016

Trail des villes royales



Aussitôt annoncée, aussitôt inscrit !

Je n'ai pas hésité une seconde à débourser 47 euros début novembre pour faire partie de cette nouvelle aventure entre deux villes historiques des Yvelines, Versailles et Rambouillet. 

La distance annoncée de 51,9 km (51 sur l'affiche avec D+: 649 m, D-: 611m) peut se faire seul ou en relais à 3 (21, 19 et 11 km).
Une belle balade dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, les vaux de Cernay, la foret de Rambouillet…

Avec un parcours type éco-trail de Paris dont nous emprunterons d'ailleurs quelques sentiers, cette première longue course de l'année en Ile de France est bien placée pour se préparer aux 80 km qui emmèneront les coureurs au 1er étage de la tour Eiffel le 20 mars prochain.



Désireux de rentrer au plus vite à la maison après la course, il me faut laisser la voiture à Rambouillet, pendre le train pour rejoindre Versailles mais compte tenu des horaires du retrait des dossards et des trains, je vais devoir me lever très très tôt. En fait je n'ai pas beaucoup dormi et ce n'est pas le stress de l'épreuve qui en est la cause. 
Entre les folies d'un chat, les aboiements des chiens, les filles rentrées à pas d'heure je me retrouve devant mon petit déjeuner à 5 heures du matin sans avoir eu besoin du réveil. Il est 5h40 quand Pascal et moi prenons la route, nous laissons un Paris bien calme derrière nous.
Nous trouvons tant bien que mal la gare de Rambouillet. Nous achetons nos billets et rejoignons le quai. C'est qu'il y a du monde. Je ne pense pas que la gare de Rambouillet voit passer autant de personnes un dimanche matin de si bonne heure. 22 minutes plus tard nous voilà à Versailles et nous allons suivre le troupeau qui se rend au départ. Le chemin devait être fléché, je n'ai rien vu, je dois dire qu'on a suivi comme des moutons sans se poser de question et après un kilomètre et demi de marche nous voilà accueilli par sa majesté Ella, mobile en main déjà flashé et posté sur facebook.
Le village est minimaliste mais le principal y est, l'ambiance est sympa. Avec l’enveloppe du dossard on nous remet une micro-polaire, ça change du t-shirt, bonne idée. 
Je me mets vite fait en tenue, dépose mon sac au camion puis je file aux toilettes (toilettes sèches écolo bien sûr !). Je me rends compte que j'ai oublié de retirer mes lunettes, cela aura son importance un peu plus tard.



Avant le départ, on croise des têtes connues. On papote avec Marc, Totorunning, puis je fais enfin la connaissance de Marino. Pascal aura l'occasion de discuter avec un grand monsieur de l'ultra, Ludovic Dilmi.



Après le briefing, le départ des joëlettes de l'association dunes d'espoir est donné et juste avant de partir Olivier dont j'avais complètement oublié la participation arrive à me retrouver dans la foule pour me saluer, nous nous souhaitons bonne course et c'est parti !


Pour moi la course va se dérouler en 3 phases. Jusqu'au premier ravitaillement ça va plutôt bien même si entre le 8e et 13 km, à découvert et avec un vent de face de temps en temps, le chemin très glissant me fait dépenser beaucoup d'énergie. Un chemin qui par temps sec doit être une autoroute...

Je me rends compte rapidement que mes lunettes vont bien me gêner tout au long de l'épreuve. En effet, à cause des verres progressifs, pour voir où je mets les pieds dans les descentes, baisser les yeux me fait tourner la tête comme si j'étais bourré. Je dois bien baisser la tête pour voir où je vais poser les pieds, c'est très pénible et ça me fait perdre un temps fou. Je ne suis pas un grand descendeur mais là je suis un escargot qui, pour ne pas déranger les autres, dès qu'il entend du bruit derrière lui s'écarte pour laisser passer. Je vais arriver au premier ravitaillement dans un état de forme fortement dégradé.


Les bouteilles remplies à Chevreuse on ne s'éternise pas, mais à partir de là je vais m'économiser. Des cotes que je pourrais trottiner, je les marche. Je sais que pour rallier l'arrivée ça va être dur, très dur, d'autant que mes orteils des deux pieds commencent à crier au secours. Je suis bon pour un retour chez le podologue pour de nouvelles semelles. Mes pieds vont me faire souffrir jusqu'à l'arrivée surtout sur les cailloux.
Je bois de plus en plus si bien que je vais être "short pétrole" jusqu'au second et dernier ravitaillement.




Après ce dernier ravitaillement où j'ai pris le temps de grignoter un peu et fait le plein de mes 2 bouteilles, c'est une longue côte qui nous attend.

Il m'est impossible de suivre mon pote Pascal qui est en super forme, il grimpe tout en courant et m'attend en haut, trop fort le gars !

Je passe le marathon en 5 h 01 précises ! Je vais terminer en alternant course et marche, ou plutôt marche rapide et marche. Cette dernière partie est plus monotone : de plus longues lignes droites, un peu plus de bitume aussi et une arrivée attendue au 51e qui sera deux kilomètres plus loin. 

A l'arrivée j'aurai droit à une interview d'Harry mais je n'ai qu'une idée en tête, grignoter un morceau vite fait (il paraît qu'il y avait un sandwich finisher mais je ne l'ai pas vu et on ne me l'a pas proposé), récupérer mon sac et retrouver la voiture à un bon kilomètre de là pour me changer et rentrer à la maison.
Bref, une très belle course qui a un bel avenir devant elle après correction des petits soucis rencontrés par les coureurs derrière moi. Des bénévoles parfaits, comme d'habitude. Un balisage très bien fait, comme le dit Marc, à refaire avec un terrain sec et sous un beau soleil même si ce dimanche nous avons quand même eu la chance de courir avec une température plutôt agréable et sans pluie.


La vidéo (lien ci-dessous) et le résumé des LapinsRunners permet de bien se rendre compte du terrain que nous avons foulé.



Pour ce qui me concerne, un 10 km fait à fond 15 jours plus tôt, le manque de sorties longues, un départ beaucoup trop rapide, un manque de sommeil, mes soucis de vue et de pieds auront eu raison de moi. 
Ceci dit, même si j'en ai bavé, j'ai passé quand même un agréable moment et c'est bien là le plus important. 
Un grand grand merci aux gentils bénévoles et merci à l'organisation qui devra corriger quelques détails pour que ce soit parfait !
Grand merci à Pascal de m'avoir accompagné.

La trace de mon GPS !

Mes photos :


La Vidéo des Lapins Runners :


Un reportage :






Hubert Leclercq
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lundi 8 février 2016

Foulées de Vincennes, 14e édition du 07/02/2016, 10km route.

Les foulées de Vincennes 2016





Après une édition 2015 en mode accompagnateur, je m'y suis inscrit cette année dans le but de savoir où j'en suis. Depuis deux ans, mes chronos sur la distance évoluent favorablement mais après un record personnel sur 100 km en octobre dernier pourrai-je encore faire mieux ?

Je me présente sur la ligne de départ sans trop me prendre la tête. Après avoir réalisé le mois de janvier le plus important depuis 9 ans en terme de kilomètres, la forme est peut-être là mais la tête n'y est pas. Même pas envie d'y aller, envie de me recoucher surtout en voyant de nouveau cette grisaille par la fenêtre et puis un sursaut, j'enfile ma nouvelle tenue Ceramiq, prends mon pass running, ma carte d'identité, mon téléphone, un change, 2 tickets de métro et c'est parti.


En arrivant sur place je constate que j'ai oublié ma montre, je n'aurai aucun repère pendant la course, c'est peut-être mieux ainsi.
La course élite est partie depuis une bonne dizaine de minutes, je peux voir la tête de course boucler son premier tour puis je file chercher mon dossard. Là, petite frayeur. La dame va mettre pas mal de temps à trouver mon petit bout de papier sur lequel est inscrit 3583 et mon prénom. Passage au T-shirt, ça râle un peu, certaines tailles ne sont plus disponibles, pour moi c'est bon !


En partant vers la ligne d'arrivée pour assister au finish élite je croise Francine accompagnée de son amie Isabelle puis nous croisons Céline et ses enfants. Le départ est dans une heure. Je me trouve un banc pour me mettre en tenue. C'est qu'il ne fait pas chaud et comme j'ai trop attendu, il y a foule à la consigne, entre ceux qui veulent déposer leurs affaires et ceux qui viennent de terminer et qui veulent récupérer leur sac c'est un bordel sans nom.


Pendant ce temps, Francine et son amie sont partie s'échauffer. Je tente de les retrouver en vain et dans leur zone de départ il y a déjà énormément de monde,. Je décide alors de me rabattre sur la zone qui correspond à mon numéro dossard. Il me faudra attendre que tous les enfants aient terminé leur course pour me positionner pas trop loin de l'arche de départ et pas trop près non plus pour éviter d'être bousculé par des fous furieux du chrono. 

Le départ va être donné et je n'aurai pas eu la chance de voir Jean-Pierre ni l'ami Pascal qui doit passer après son entraînement au club.

Voilà que les nuages laissent place à un beau rayon de soleil qui lance la compétition.



Je franchis les tapis une vingtaine de seconde après le coup de feu. Si je n'ai pas osé me mettre devant, d'autres l'ont fait et il me faut slalomer pour progresser.
Je ne fais absolument pas attention aux allures des autres coureurs, le départ est commun entre le 10 km et le 5 km, je ne sais pas qui fait quoi alors je me concentre sur MA course car sans montre et donc sans repère de vitesse je ne dois pas m'emballer pour être à la ramasse à la fin. 

Je n'ai pas vu la marque du premier kilomètre. Quand je vois la pancarte du second kilomètre posée sur le sol, tout va bien, le peloton est moins dense et je peux évoluer sans faire de grands écarts. Juste avant de boucler le premier tour l'ami Pascal m'encourage tout en prenant des photos avec son téléphone. Je zappe le ravitaillement pour rester sur le même tempo. Tout va pour le mieux même si je sais que généralement vers le 6e, 7e kilomètre je flanche un peu et justement j'y arrive. Ils sont quelques-uns à me dépasser pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir craqué par contre je suis dans l'incapacité d’accélérer. Dans ces conditions, sans savoir où j'en suis côté chrono, je me dis que je peux souffler un peu pour tenter de faire les deux derniers kilomètres à bloc.

Juste après le 7e kilomètre on se retrouve sur une très longue ligne droite au revêtement parfait et je tente de garder une distance raisonnable avec un petit groupe qui vient de me dépasser. Pour avoir vu le panneau du 8e posé après une intersection, je sais à peu près quand je vais devoir essayer d'accélérer un peu et c'est ce que je fais. J'y arrive jusqu'à 600m de l'arrivée où une relance aura eu raison de moi. Cependant je m'accroche, je résiste. Le dernier virage est en vue. Pascal m'encourage encore, j'entends son téléphone crépiter.

Une fois viré à droite l'arche est là, je donne tout ce que peux et j'aperçois un chrono autour des 44'50 (chrono officiel 44'59, réel 44'43), j'en crois pas mes yeux ! 
Je n'étais pas passé sous les 45 minutes depuis 2009, j'égale mon second meilleur temps sur 10 bornes, je suis sur une autre planète. Je retrouve Pascal avec qui je vais rentrer en métro. Il m'annonce n'avoir pu courir que 8 km à cause d'une douleur au pied, une bien mauvaise nouvelle, j'espère n'est pas trop grave et je lui souhaite de se rétablir vite, nous avons de belles échéances qui nous attendent.

Voilà une belle manifestation qui se termine et je ne regrette pas d'y être allé. Accrocher un dossard, l'ambiance d'avant et d'après course, revoir des têtes connues, des amis, l'odeur de pommade chauffante, de camphre, y'a pas à dire, ça fait du bien au moral. Merci aux organisateurs qui pourraient mettre les repères kilométriques en hauteur pour qu'ils soient visibles de tout le monde ce qui permettrait aux étourdis de savoir où ils en sont notamment pour les coureurs qui oublient leur montre et ceux du 5 km qui ont commencé une seconde boucle. 

A part ça rien à dire et peut-être à l'année prochaine.

Merci aux gentils bénévoles et au public nombreux qui nous a bien encouragé.
Rendez-vous dans 15 jours pour un trail de 51 km du côté de Versailles et Rambouillet.



Pas de trace GPS, juste quelques photos :



Vidéo de l'arrivée

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mercredi 3 février 2016

Marseille-Cassis - 37e édition le 25 octobre 2015

Marseille Cassis 2015


Il me faut d'abord remercier le Conseil Général des Bouches-du-Rhône qui m'a offert l'inscription suite à un tirage au sort sur Facebook.

Arrivé la veille de la course, je récupère les clés de l'appartement réservé sur airbnb puis je file retirer mon dossard au parc des expositions, juste à côté du stade Vélodrome. Je profite de l'après-midi pour revenir sur le vieux port par la plage du Prado, la corniche, tout ça à pied sous un beau soleil. Bilan, pas mal de kilomètres dans les jambes et une ampoule sous le pied gauche.

La nuit a été courte. L'appartement, très bien situé sur la Cannebière, proche du Vieux-port est dans un quartier très vivant et donc très bruyant. Heureusement, avec le changement d'heure j'ai une heure de plus pour me reposer...

Toujours à pied, je me dirige vers le stade vélodrome, passage obligé pour tous les coureurs. J'en profite pour faire un tour aux toilettes, une photo souvenir au bord de la pelouse puis je dépose mon sac au camion consigne, système identique à l'Eco-Trail de Paris.
J'ai quasiment deux heures d'attente dans le sas. Heureusement il fait bon, l'enseigne d'une pharmacie affiche 15 degrés mais le ciel est voilé et surtout il n'y a pas de vent. Des conditions idéales rarement réunies ensemble d'après ce que j'entends autour de moi.
Je suis plutôt bien placé dans le peloton et à 9h30 précises le coup de pétard lâche les quelques 15 000 coureurs.
Cette année, en raison de travaux, le parcours fera 19,6 km et ça commence par une très longue ligne droite, quelques ronds-points et une petite bosse à gravir, rien de bien méchant. 

Quelques spectateurs nous encouragent et il faut en profiter car après le premier ravitaillement, vers le 5e km, nous allons sortir de la ville et les choses sérieuses commencent. Le col de la Gineste et ses 6 bornes de grimpette est déjà là. 
Pour moi tout va bien. Je m'arrête pour prendre des photos et j'arrive à repartir sans problème malgré la pente. Ce qui me gène le plus c'est le fort dévers de la chaussée que mes pieds comme mon corps n'aiment pas du tout.





Au sommet du col, il reste environ 11 km. Au second ravitaillement je vais prendre une bouteille d'eau et on amorce la descente. Contrairement aux courses printanières où bon nombre de coureurs manque de préparation à cause du froid de l'hiver, le coureur Marseillais ayant bien couru tout l'été est bien préparé pour cette grande classique de fin d'année.
Au semi de Paris, dès le 5e km sur un parcours plat, il n'est pas rare de voir pas mal de personnes marcher. Ici ça galope faut dire qu'en descente c'est aussi un peu plus facile.

Cassis se présente, en voulant doubler je me suis écarté sur les bas-côtés et j'ai failli aller au tapis à cause des trous, je me rabats alors sur la chaussée pour ne plus la quitter. Beaucoup de monde dans Cassis et ça fait du bien au moral. 
Une petite bosse puis une seconde et apparaît le panneau annonçant qu'il nous reste 2 bornes. Pas mal de concurrents lèvent les bras pensant avoir fait le plus dur mais une dernière bosse nous attend juste avant la descente sur le port bondé de spectateurs, quelle ambiance !

La ligne franchie, le chrono n'a que peu d'importance, j'en ai pris plein les yeux, je savoure.

Je profite du ravitaillement, file récupérer mes affaires pour me changer puis je me dirige vers les navettes pour le retour. 
C'est qu'elles sont loin et c'est bien le bordel pour monter dans les bus. De ce côté là, l'organisation doit revoir sa copie, pour le reste, rien à dire, c'était parfait.

De retour sur Marseille vers 15h45, direction le vieux port, le fort St Jean et le Mucem tout ça toujours à pied. J'irai voir Notre Dame de la Garde avant de reprendre le train le lendemain.
Un week-end bien chargé qui se termine.
Merci aux organisateurs, aux bénévoles, à toutes les personnes qui m'ont encouragé.

Trace de mon GPS :



Mes 4 albums photos :









Un résumé vidéo :







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