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samedi 26 août 2017

2017 06 11 - Les courants de la liberté, le marathon de Caen

Les courants de la liberté


Prévu de longue date pour un rassemblement "d’amis-collègues coureurs" c'est finalement seul que je pars vivre cette aventure.
Pour rentabiliser le trajet j'ai proposé un covoiturage. Départ de Paris vendredi 9h30. Je dépose mes passagers à proximité du Zenith de Caen puis je file sur la zone commerciale de Mondeville, pour me restaurer, acheter des ampoules pour la voiture et quelques babioles à Decathlon (magasin que j’ai cherché un peu).
Retour du côté du Zenith et du parc des expositions. Je laisse la voiture sur le parking de l’hôtel puis je file faire un tour en ville à pied. Belle ballade qui va me ramener en fin d’après-midi au parc des expos pour retirer mon dossard. Pour moi ça ira vite. Par contre énormément de monde pour la Rochamebelle. Un petit tour rapide du village et des exposants puis retour à l'hôtel pour récupérer les clés de ma chambre. Je m’installe et prépare déjà mes affaires pour la course du dimanche.

Cette opération réalisée il est déjà l’heure de dîner. Nouvel aller-retour en centre-ville à pied (par un autre chemin) avant de me mettre au lit car le samedi va être chargé.
J’ai en effet passé un magnifique samedi en compagnie de ma nièce Anne-Sophie, son mari Arnaud et leur grande famille. On a accompagné la plus jeune sur un plateau de basket à Cabourg puis nous nous sommes promenés sur l’esplanade avant de rentrer pour un excellent barbecue. Au passage, ma nièce m'a déposé dans un supermarché à Blainville-sur-Orne pour m'acheter mon petit-déjeuner du lendemain matin car l'hôtel n'a fait aucun effort pour les marathoniens.

De retour dans ma chambre, je n'ai même pas envie de dormir malgré cette longue journée chargée. Peut-être aussi à cause de la chaleur dans la pièce. Le réveil est programmé pour 6 heures afin d'être à l'heure au parc des expositions pour prendre le bus qui va nous conduire sur la zone de départ.
J'ouvre les yeux avec une heure d'avance sur mon réveil. Je grignote en me préparant tranquillement, aucune pression même si je sais que la journée s’annonce difficile.
A 6h45 ma voiture est sur le parking derrière le Zenith, quasiment à côté des vigiles. Je ne laisse rien de valeur dans la voiture mais avec une présence humaine à proximité il y a peu de chance qu'on me vole mes affaires sales des jours précédents.

Direction les navettes. Je serai dans le premier bus pour Courseulles-sur-Mer, petit port où j’ai dégusté d’excellentes moules (frites) en aout dernier.

On nous dépose presque à la sortie de la ville. Du coup, peu de spectateurs. Le peu d’habitants à côté de l’arche ne semblent pas très concernés par l’évènement, je suis donc un peu déçu que le départ ne soit pas donné au centre de cette petite bourgade.

L’attente est un peu longue, le départ est dans plus d’une heure. Les coureurs arrivent petit à petit. Je dépose mon sac dans un casier à côté du camion puis je fais quelques photos.
A vingt minutes du départ, Marieno me fait un petit coucou. Elle est en compagnie de Gilles (Arlequin), Gilbert dans une tenue tahitienne et William en militaire (dans le thème des plages du débarquement). Tous trois auront beaucoup de succès notamment auprès des photographes.



Puis c’est au tour de Nadia de nous faire un petit coucou. Encore quelques photos puis direction la ligne de départ où l’arche a disparu !
Gros soucis technique, il n’y a plus d’électricité ce qui va décaler l’heure du départ car sans courant ... pas de chrono !
C’est donc après quelques minutes de retard que le départ est donné. On se souhaite bonne course et c’est parti !
N’ayant aucun objectif chronométrique je pars prudemment puis vais me caler derrière les meneurs d’allure en 4h15. Sauf que le premier kilomètre est avalé en moins de 5’52, ce qui correspond plutôt à un temps final d’environ 4h05. Ce qui laisse un peu de marge mais compte tenu de la chaleur qu'il fait déjà, il va y avoir de la casse.
Et le soleil brille bien fort, peu de vent donc pas d’air, ça va être dur mais comme nous traversons de jolis villages, que c’est tout plat et que tous les spectateurs applaudissent en voyant les meneurs d’allure tout va bien.
Je reste derrière les flammes jusqu'au premier ravitaillement où je vais prendre une bouteille sans m’arrêter. Je bois bien, m’arrose et continue mon chemin.
Le parcours est très agréable. A certains endroits on voit la mer jusqu'à bien s’en rapprocher et même courir le long de la plage juste après le 13e km.
Nous quittons Lion-sur-Mer et allons entrer dans Ouistreham. Le parcours, les spectateurs, les groupes de musique, tout est génial, j’adore.

Les ravitaillements se succèdent et je bois toujours ma petite bouteille d’eau mais, surtout, c’est la première fois que je profite bien des zones d’épongeages sur un marathon. Le ciel se couvre un peu mais cela ne sera pas suffisant pour faire baisser la température.
A la sortie de Ouistreham, après le 17e km, nous nous retrouvons le long du canal de Caen à la mer. L’ambiance change du tout au tout. Sur ces 7 km, nous sommes isolés, peu de spectateur un coin parfait pour une petite pause technique. Il n’y a qu’à Bénouville, au Pégasus bridge, lieu de départ du semi-marathon, que nous retrouverons de nombreux encouragements, malheureusement sur une trop courte portion.
Peu après je vais me faire dépasser par les 2 meneurs d’allure en 4h15 que je suivais au début. Malgré leurs encouragements je sais que ça va se durcir. Je les remercie et leur renvoie les miens. Je constate que la meute qui les suivait au départ a bien fondue car ils sont quasiment seuls.
Peu après le 23e km nous quittons ce canal. Je me réjouis à l’idée de revoir du monde par contre le parcours va se compliquer. Cette première petite grimpette qui n’est pourtant pas un col de haute montagne va me laisser sur place. Je résiste à l’idée de marcher mais je sais au plus profond de moi que la fin va être très compliquée. Cette partie campagnarde du parcours est plus vallonnée, je sais que je ne résisterai pas longtemps à l’idée de marcher et c’est au 28e km que cela va arriver, peu de temps après m'être fait dépasser par Marieno et Gilles.
Encore 14 km, ça va être long mais comme le public, les bénévoles sont super sympas, finalement le temps passe vite.
Par contre je bois, je bois, je n’ai jamais autant bu sur une course. Je m’arrose aussi beaucoup pour bien me rafraichir. J’alterne marche et course, enfin je fais comme je peux pour avancer et rallier la ligne d’arrivée dans une ville de Caen très calme, c’est l’heure du déjeuner.

Elsie, ma collègue de Pierrefitte qui a fait la Rochambelle le samedi soir et le 10 km ce dimanche matin est à quelques mètres de l’arche et m’encourage pour ces dernières foulées, grand merci à toi Elsie !

Même pas faim, ni soif, je récupère mes affaires puis file à la voiture pour me changer.

Petite douche à la voiture, l'eau y est bien chaude et une fois débarbouillé je vais attendre Marieno pour un retour sur Paris avec 3 autres personnes.  Un retour avec pas mal de gendarmes sur le bord des routes normandes et une entrée difficile dans la capitale, comme tous les dimanches après-midi qui signifie que ce beau week-end est terminé.

Je ne remercie pas, mais alors pas du tout l’hôtel "le crocus" de Caen qui n’a fait aucun effort pour les marathoniens. Accueil sympa mais direction sournoise. Seul effort, petit déjeuner à 7h30 au lieu de 8 heures, heure à laquelle partait la dernière navette du parc des expos…
Et impossibilité de laisser ses affaires dans une pièce de l’hôtel en sécurité, démerdez-vous, on rend les chambres pour 11 heures, c’est comme ça on ne discute pas.

Par contre, grand merci à ma nièce et sa famille pour son accueil samedi.
Merci et bravo à toute l’organisation pour ce week-end de courses pour tous qui a commencé le vendredi avec tous les enfants des écoles de la ville, qui s’est poursuivi le samedi avec une course de rollers, la Rochambelle, un 10 km, un semi-marathon, un marathon relai et le marathon. Vraiment bien organisé, chapeau.
Et cela ne pourrait pas se faire sans les bénévoles qui ont été, comme toujours, d’une grande gentillesse et d’une grande disponibilité.
Pour moi c’est trois mois de repos.
A la revoyure !


La trace de mon GPS :


Mes photos du week-end :

2017 06 11 - Courant de la liberte - Marathon Caen

 Le résumé en vidéo :

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