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Qui suis-je ?

100 km de Sologne 2009

Bienvenue sur mon blog Cap ou pas Cap !?


Un blog de plus sur la course à pied mais pourquoi un blog ?

Et pourquoi pas ?
Plus sérieusement, parce que ce sport qui est apparu tardivement dans ma vie, j'y reviendrai un peu plus loin, est devenu une véritable passion et c'est parce qu'il est agréable de pouvoir se remémorer ses aventures, ses défis si bien que j'ai eu envie de mettre noir sur blanc ce que j'ai vécu.
Cela permet aussi de laisser une petite trace de mon passage furtif sur cette belle planète et si ce partage peut donner l'envie à quelqu'un de tenter l'aventure course à pied alors ce sera la cerise sur le gâteau.

Le français et moi n'avons jamais été de grands amis, alors vous ne trouverez pas ici de grande littérature, mais juste les récits de mes courses, de mes entraînements ainsi que quelques news. C'est un exercice délicat car il est souvent très difficile de retranscrire ce qu'on a vécu, de mettre les bons mots sur des émotions. Je vous demande donc d'être un peu indulgent de ce côté là.




Mon histoire

Je suis né en 1966 dans le Vimeu, une petite région de Picardie coincée entre la Normandie, la vallée de la Bresle autrement appelée la glass valley et la magnifique Baie de Somme.

Jeune, je fais un peu de foot avec les potes et du vélo par ce qu'à la campagne c'est le seul moyen de transport. Au collège de Gamaches, tout est bon pour éviter de courir. Quand il fallait faire des tours de stade ou d'étangs, on trouvait toujours un moyen pour en faire le moins possible. A quoi ça sert de courir s'il n'y a pas de ballon ?
A l'internat du lycée d'Abbeville, c'est toujours le foot qui domine mais on se diversifie un peu avec le tennis de table et le volley-ball. Pendant le service militaire, à Amiens, j'arrive à trouver une combine pour le pas aller courir tous les matins. A la place je vais à la piscine mais ça ne fera jamais de moi un grand nageur...

En 1988, suite à un concours administratif, je débarque à Paris. Là, entre deux fêtes, je fais un peu de foot mais quand on rencontre l'Amour on laisse le sport de côté. Pendant quelques années plus de sport mais les bons petits plats et l'inactivité vont rapidement avoir des conséquences sur le physique.

En 1993, des collègues décident de monter une équipe de foot à 7 "conviviale" si bien que tous les lundis soir je les retrouve mais les 3e mi-temps durent souvent plus longtemps que les matchs...
On ne peut pas dire que cette séance de sport hebdomadaire soit bénéfique pour le corps. En 2000 j'arrête tout. Les équipes que nous rencontrons sont composées de jeunes athlètes aux dents longues dont l'esprit sportif ne me correspond plus. Et c'est le retour à la sédentarisation et de tout ce qui va avec. Faut dire aussi que les week-end il y a toujours une bonne excuse pour boire un canon, ça aide pas non plus.



En 2002, si mes souvenirs sont exacts, la marie de Paris décide de fermer les quais de Seine à la circulation tous les dimanches et jours fériés. C'est l'occasion de faire de belles balades mais ce n'est pas assez "physique" pour perdre du poids. Je vais donc essayer de me mettre au roller puis au vélo mais j'ai vite arrêté, d'une part parce ça ma emmené à l’hôpital mais aussi par ce que ce n'est pas suffisant pour retrouver la ligne.

Des débuts difficiles

Hôtel de Soubise et la cour d'honneur des Archives nationales
Après discussion avec quelques collègues et amis il s'est avéré que la seule solution pour faire du sport souvent, régulièrement, sans trop de danger, partout et pour pas cher c'est de courir, ce que j'ai toujours détesté.
Il était hors de question de m'inscrire dans une salle de sport hors de prix. Pour moi le sport c'est en extérieur d'autant que c'est l'occasion pour moi de fuir un peu le boulot. J'ai en effet la chance d'être logé par mon employeur avec ses avantages et l'inconvénient d'être enfermé au travail 24 heures sur 24. C'est la raison pour laquelle je préfère être à l'air libre et puis je viens de la campagne...
Je me suis donc laissé convaincre et c'est ainsi que par un magnifique dimanche d'avril je me retrouve en tenue sur les quais de Seine prêt à courir. J'y suis allé tôt avec l'espoir qu'il n'y ait pas trop de monde, un peu par honte.

Ce fut une catastrophe. Non pas à cause de la chaleur mais parce qu'après quelques centaines de mètres le gars, il était mort essoufflé. J'ai donc fait une belle balade en marchant et suis rentré tout bête en me disant que ce n’était pas pour moi.  Heureusement que je n'avais pas investi des sommes astronomiques dans du matériel coûteux comme certains sports l’exigent.

Quelques jours plus tard, en racontant mes déboires à des collègues, d'anciens pompiers de Paris qui assurent la sécurité des Archives nationales, je prends bonne note de leurs conseils et décide de retenter le coup.
Cette fois, pour être certain d'être tranquille à l'abri des regards, je vais commencer par un petit quart d'heure de course/marche, tard le soir dans une petite cour des Archives nationales avec mes chiens.
Comme j'ai bien respecté les consignes de ne pas aller vite et si ça va pas, de marcher le temps de récupérer puis trottiner à nouveau, cette séance s'est très bien passée. Du coup j'ai remis ça le lendemain, le surlendemain et c'est comme ça que tout a commencé.
Petit à petit, progressivement, les séances s'allongent et avec les kilos qui commencent à partir le moral est au beau fixe et l'envie de progresser, d'aller un peu plus loin se fait forte. De temps en temps j'ai la chance d'être accompagné par le collègue et ami Pascal. Contrairement à moi il a toujours été sportif et continue à jouer au foot avec les collègues.

Les quais de Seine rive droite et l’Île de la Cité
Je retente les quais de Seine par un dimanche matin un peu humide. Ce qui m'arrange car je sais qu'ainsi il n'y aura pas grand monde.
J'arrive à atteindre la Tour Eiffel en une heure environ pour faire les 7 bons kilomètres qui la séparent de la maison. j'en mettrai un peu plus pour rentrer.
J'ai franchi un cap, réussi un défi. C'est le déclic et je n'ai plus trop envie de tourner en rond comme un poisson rouge dans son bocal dans cette petite cour tristounette.
Désormais le soir je me rends au jardin des Tuileries, puis je découvre le jardin des plantes. Petit à petit je me trouve des itinéraires pour éviter les grands axes de circulation ainsi que les trottoirs les plus fréquentés.
Le samedi matin un ami, Patrick, m'accompagne pour perdre aussi un peu de poids. Par la suite il me suivra aussi le dimanche matin sur les quais. Cette activité que je n'aurais jamais pensé pratiquer est désormais devenu une nécessité pour me sentir bien dans mes baskets.

Et si on faisait une course me lance Patrick ?

Au départ cette idée m'a fait très peur. Moi qui aime bien être discret, qui recherche des endroits calmes et tranquilles pour courir, je suis un peu inquiet de me retrouver parmi des spécialistes. Et si je termine dernier ? la honte !

Avec Patrick nous allons éplucher quelques sites internet à la recherche d'une course et notre choix s'est porté sur une course nature de 10 km dans les Yvelines en novembre et de nuit comme ça on nous remarquera pas.
Quelle pression le jour J. J'en ai même oublié ma lampe frontale. Heureusement dans la voiture j'ai toujours une torche, j'ai couru avec cette lampe à la main.
Finalement ça s'est super bien passé, si bien qu'on a voulu remettre ça la semaine suivante. J'ai attrapé le virus à quarante ans !
Très rapidement on veut aller plus loin, plus vite. Un collègue pompier nous enrôle dans un marathon, et quel marathon, vent force 6 au départ, je ne vous raconte pas...
L'année suivante un défi de folie : 100 km. Comment peut-on parcourir une telle distance ? J'ai fait la course mille fois dans mes rêves avant de réellement boucler cette magnifique aventure humaine. Pascal s'y est mis aussi et m'a accompagné sur ce 100 bornes pas au mieux de sa forme. Difficile de vous décrire tout ce qui se passe dans la tête quand on franchi la ligne d'arrivée.


Le drame


Début 2010 je décide d'arrêter définitivement la cigarette sans aucune aide. Je vais un peu me venger sur la nourriture si bien que quelques kilos réapparaissent. L'année précédente a été très chargée et je ne me suis pas reposé. Mal équipé aussi, la combinaison de tous ces facteurs ont débouché sur ce qui devait arriver : la blessure. A la fin de l'été ce sont de grosses grosses douleurs qui apparaissent, une tendinite d'après mon médecin. Commence alors une période de doute et d'interrogation. Je maintiens quand même mes engagements mais à chaque fois c'est beaucoup de souffrances et des semaines à m'en remettre. Je vais donc lever le pied, consulter un podologue, acheter des chaussures plus grandes et surtout changer mon fusil d'épaule. Fini la course à la performance. Désormais c'est course plaisir, si la performance est là tant mieux, si elle n'est pas là j'aurai passé un bon moment et c'est le plus important. Cette vision de la compétition n'est pas incompatible avec de gros défis. Mon défi c'est de franchir le ligne et de pouvoir dit, je l'ai fait !!

Vous voyez, ce n'est pas compliqué de se lancer dans ce sport à condition de respecter et d'écouter son corps. Si je l'ai fait vous aussi vous pouvez le faire.
Il y a tant de courses en France et dans le monde qu'il y en a pour tous les goûts, tous les budgets. Lancez vous, vous vivrez des moments inoubliables.


La Course Eiffage du Viaduc de Millau 2012
Corrida de Thiais (94)




 

 





Mes terrains d'entrainement

Si vous courez du côté du bois de Vincennes, sur la coulée verte de Bastille à Vincennes, sur les quais de Seine de la porte de Bercy à Issy les Moulineaux  (rive droite comme rive gauche), dans le parc André Citroën, au jardin des plantes, aux Tuileries, aux Buttes Chaumont, occasionnellement dans les jardins du Luxembourg (Sénat) peut-être nous croiserons-nous, n'hésitez pas à me faire signe.

Vous trouverez ici le calendrier prévisionnel de mes courses.

A très bientôt sur les routes ou les chemins,
sportivement.
Hubert Leclercq

Vous trouverez sur le lien qui suit mon carnet d'entrainement 2016
et ci-après la liste de mes courses









2 commentaires:

  1. bonjour Hubert,je viens de lire ton recit sur ton debut a la course a pied,il est ecrit simplement mais avec sincerite,j espere qu il convaincra d autre personne qui voudront reprendre une activitee pfysique.J en profite pour te souhaiter bonne chance a ton marathon de dimanche.A bientot Michel

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