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dimanche 30 septembre 2012

32 km trail du CORD à Dammartin en Goelle (77)- 2e édition du 30/09/2012


 
Si tout s'était bien passé cette épreuve aurait dû être ma dernière sortie longue avant les 100 km de la Somme à Amiens, mais le destin en a décidé autrement alors j'y suis allé avec le seul but de m'amuser. 
Pourtant je suis quand même inquiet car la première édition en 2011 a été, si j'en crois le récit d'un participant, assez folklorique (lien de son récit ci-dessous). Mais cela ne m'a pas découragé et c'est ainsi qu'en ce dimanche matin qui s'éveille je prends la route sous un ciel bien dégagé qui annonce une belle journée. 
Direction Dammartin-en-Goelle, cité de 8000 habitants située au nord-ouest du département de la Seine et Marne à la limite de l'Ile de France et de la Picardie mais aussi à deux pas de l'aéroport international Roissy Charles de Gaule. 

 

Après une portion de périphérique, d'autoroute A3 et de nationale 2 j'arrive sur les lieux du crime où je trouve assez facilement le parc de le Corbie malgré l'absence de fléchage. 
Il n'y a pas grand monde sur place si bien que je récupère mon dossard très rapidement auprès d'un monsieur très sympathique. Quelques photos, un petit coup d’œil sur le parcours et je retourne à la voiture me changer. 
Je constate que de nombreuses personnes portent le même maillot et connaissent bien l'organisation. Il s'agit de coureurs de l'Es Saint Pathus-Oissery, club d'une ville voisine Saint Pathus. 

 
 
 
Avant d'aller me mettre en tenue, petit passage par les toilettes du gymnase. Quasiment prêt j'hésite quand même à retirer le bas de mon jogging car ça caille bien. Mais bon, faut bien y aller !! Aussitôt enlevé je ferme la voiture et je me mets à trottiner pour me réchauffer. J'en profite pour faire aussi quelques photos dans la parc.


 
Ca s'est moi, pas terrible, on passe. 
 


A 10 minutes du départ les coureurs se rapprochent de l'arche. L'herbe est bien humide, j'ai les pieds trempés et je commence à me refroidir. 

On ne sait pas trop qui est sur le 16 km et qui est sur le 32, ce qui est certain c'est que nous ne sommes pas nombreux. Tout ce petit monde tient sur une photo

Vue de face 
 
Vue de derrière 
 


Nous sommes environ 80, peut-être 90 coureurs sur les 2 parcours. Je mets en marche l'ipod de ma fille. J'entends aussi des personnes dire que le parcours fait moins de 32km. Comme le parcours est un 8 a faire 2 fois, je verrai à la fin du premier tour si c'est vrai ou pas. 
A 9H01, le départ est donné par un coup de pétard. 
Je m'élance presque en queue de peloton et c'est parti pour un petit tour dans le parc puis nous le quittons pour entrer sur la boucle "sud" au fléchage bleu. 
Nous traversons un bout de la ville pour nous retrouver sur un petit chemin qui nous emmène dans un autre quartier. Une fois traversé nous voilà enfin dans la campagne. 
L'organisation a prévenu les sociétés de chasse de notre présence et nous pouvons galoper en toute liberté, sans crainte, ça n’empêche que j'entends des coups de feu malgré la musique sur les oreilles et que nous croiserons quelques personnes armées. 
J'entends aussi les avions en approche de l'aéroport. Cela gâche un peu le cachet de cette charmante bourgade.


 

KM 3, premier ravitaillement que je zappe puis une petite côte fait son apparition. Nous longeons une propriété bien gardé par des chiens qui n'aiment pas notre présence et aimeraient croquer un peu de chair fraîche. J'espère qu'il n'y a pas de faille dans la clôture... 
après cette petite difficulté retour sur le bitume puis dans la ville. 
KM 5 : les coureurs qui papotent devant n'ont pas fait attention au fléchage et n'ont pas tourné à droite. Nos cris vont les faire revenir sur leur pas. 
KM 6,8 : une seconde grimpette nous amène dans le parc de la Corbie ce qui signifie que la première boucle se termine. 
KM 7,5 nous sortons du parc pour enchaîner sur la boucle "Nord" au fléchage vert. C'est là qu'un photographe me surprend.


 

Un peu de bitume avant de retrouver un chemin forestier en légère descente. Un coureur me dépasse mais je suis dans ma bulle avec la musique sur la tête et je regarde les quelques propriétés qui se trouvent sur notre chemin. 
A la sortie du bois, le chemin va nous mener au ravitaillement du km 10 situé derrière le supermarché de la ville voisine (Othis). Jusqu'à maintenant je n'ai encore rien mangé et bu alors je vais m'arrêter. 

Je repars de ce ravitaillement avec 3 coureurs que j'ai rattrapé et avec 5 autres bien équipés qui ne se sont pas arrêtés. Dans ce groupe il y en a 5 de l'Es Saint Pathus-Oissery. 
Sur ces 8 coureurs, 1 va prendre le large avant d'être repris suite à un arrêt technique puis il repartira de plus belle pour nous mettre un vent. 
Parmi les 5 coureurs de la même équipe, un va creuser l’écart petit à petit. 

Un chemin d'environ 2 km, parfois en faux plat montant va nous conduire dans un petit bois où le parcours va devenir sinueux et comporter une petite bosse. 
Après c'est quasiment tout plat jusqu'au 14e km où l'entrée dans Dammartin se fait par une petite pente douce sur environ 500 m. 
Km 15, retour dans le parc de la Corbie, ce qui veut dire que la seconde boucle est terminée et que le parcours ne fera pas 32 km, donc MBO foutu !! 
Pour l'instant tout va bien, l'allure du groupe que je suis me convient parfaitement. 


 


Sur la ligne d'arrivée on nous encourage, merci beaucoup !! 
Une petite table nous propose un petit ravitaillement. Les 4 gars au maillot vert en profite pour prendre la poudre d’escampette. Une petite photo des récompenses et c'est reparti pour le deuxième round.


 


Un second tour avec moins de monde puisque les concurrents du 16 km ont terminé. Je me dis que j'ai bien fait de mettre la musique sur les oreilles. 
Mais après 1 km, de vieilles connaissances refont surface. Ces satanées douleur dans les orteils. Si ce n'est pas le mollet ou la hanche faut que ça soit autre chose. Bref, je me pose pas mal de questions : Ai-je mal mis mes semelles ? Ai-je bu trop tard ? Autant de question auxquelles je n'ai pas de réponse. La seule chose dont je suis sûr c'est que la veille j'ai un peu abusé de le choucroute qui n'est pas le repas idéal la veille d'un tel effort. 
Cela dit, après 2 kilomètres, je suis revenu à une petite cinquantaine de mètres du petit groupe qui m'a faussé compagnie au précédent ravitaillement. Mais la petite cote arrive et je sais que je ne pourrai pas être au top pour franchir ce petit obstacle. Je me dis même qu'il serait souhaitable de faire demi-tour. Mais comme en marchant ça va pas trop mal je continue et j'en profite aussi pour faire quelques clichés. 

 


Les kilomètres défilent avec une douleur plus ou moins vive, je fais avec... 
Peu avant le 19e km un concurrent me passe et me demande ce qu'affiche mon PS. Il a exactement la même chose ce qui confirme que le parcours ne fera pas 32 km. 
Après m'avoir lâché je vais faire les 5 kilomètres suivants seul. Au 25e km une petite fringale m'oblige à ouvrir la barre de céréales que j'ai emporté et je vide mon bidon qui me servira alors de poubelle. 
Tant bien que mal je reviens sur un coureur aux couleurs de Nandy (club organisateur du trail du four à chaux auquel je suis inscrit la semaine prochaine). 
Une fois à sa hauteur je l'entends râler et s’énerver car il n'arrive à attraper un la friandise dans la poche arrière de son maillot. Lui aussi a une fringale. Je vais m'arrêter pour l'aider ce qui va permettre à un autre coureur du même club (Nandy) de nous rattraper et de nous larguer... 

Les 4 derniers kilomètres seront faits seul aussi. A l'entrée du parc le bénévole m'encourage et l'en remercie. Plus que 300 m mais auparavant dernier arrêt photo 


JJe Je ne l'ai pas vu au premier passage
La ligne d'arrivée est en vue. J'entends le speaker annoncer mon arrivée en citant mon nom et mon club... PcaP IDF 
Une fois la ligne franchie j'aurai bien aimé boire et manger mais les tables sont vides... 
A côté du podium il n'y a qu'une boisson chaude qui ne m'intéresse pas, ce n'est pas grave. Je file vite me changer pour rentrer au plus vite car j'ai entendu qu'une manifestation était organisée dans le centre de la capitale et je n'ai pas envie de passer l'après-midi dans la voiture. 

Bilan un peu mitigé de cette matinée. Un premier tour qui s'est bien passé, un second un peu plus douloureux mais au final je suis quand même satisfait car je me suis amusé sur ce parcours nature pas trop détrempé ou le bitume est quand même bien présent. mais
Pour le challenge MBO je suis un peu déçu car les 2 bons kilomètres manquants me font perdre quelques points. 
Une course petite course sympathique victime d'un week-end chargé (Paris Versailles, Millau, Berlin et j'en passe...). 
Des bénévoles comme toujours super sympas, merci à vous !! 
Un seul tube de gel jeté ou perdu sur le parcours, c'est toujours un de trop !! 

Comme les résultats sont publiés sur le site internet, parlons un peu chiffre. 
Premier tout 15,12 km ce qui inclus le petit tour dans le parc avant d'entrer sur le circuit. 
Second tour : 14,31 km 
Chrono 2:53'28 (avec 2,4 km de plus à 6' j'étais dans les 3h09 annoncé sur PCaP ) 
41 classés sur le 16 km 
36 classés sur le 32 km, je suis le 25e 

Lien vers mes photos sur Picasa
(Les photos encadrées sont des copies d'écran à partir du site de l'organisation) : 

Trace GPS chez Garmin chez Openrunner
Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=2001622  

Site de l'épreuve : http://www.cord.fr/pages/accueil.php  

Compte rendu d'un participant à la première édition : 
http://traileur77.over-blog.com/article-trail-du-cord-32km-260910-58124001.html
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dimanche 16 septembre 2012

24 km trail Seine Mauldre à Bouafle (78) - Edition du 16/09/2012




 



En ce dimanche des journées du patrimoine j'ai décidé d'aller redécouvrir la campagne et les bois de l'ouest parisien pour prendre un bon bol d'air. 

Depuis mon inscription à la mi-août sur la plus longue distance j'ai connu quelques soucis musculaires pour lesquels j'ai stoppé la course à pied pendant 15 jours. C'est pourquoi j'ai envoyé un mail à l'organisation pour demander à passer sur le 12 km. 
Sans réponse de leur part à ma requête, je me suis donc rendu sur place sans savoir si j'allais faire le 12 ou le 24 km. A mon retour, je constaterai que mon courriel n'est jamais arrivé puisqu'il n'est pas parti... 
Par contre, la veille, j'ai bien reçu une demande de co-voiturage transmise par l'organisateur. Comme j'ai été le seul à répondre, j'ai donc accueilli ce dimanche matin à 7h00, devant le portail des Archives nationales, Samuel, un jeune coureur qui en est à sa seconde épreuve après un marathon de Paris bouclé en 3h13. 
Et c'est parti pour un petit voyage d'une heure en passant par Villejuif pour récupérer Laurent à son domicile. 









Cette année le départ sera donné à Bouafle soit à peu près au 3e km du parcours de l'année précédente. Le reste du tracé est le même à l'exception d'une petite boucle de 500 m avant d'entrer dans Flins-sur-Seine où était jugée l'arrivée en 2011. Bilan de cette modification 23,2 km au compteur du GPS. 



A notre arrivée nous constatons qu'il fait plus frais qu'à Paris. Je constate que je suis bien dans la liste des inscrits du 24 km et comme je suis en pleine forme ce matin je ne vais pas demander à changer. 

Il y a un peu de monde sur la place de la mairie mais nous récupérons notre dossard rapidement avant de retourner à la voiture nous préparer. 



Une fois prêt nous retournons au centre du village pour voir comment est l'ambiance mais aussi pour faire quelques clichés. 









Puis c'est parti pour un petit tour dans le village en guise d'échauffement. A Flins nous avions le grand parc de l'hôtel de ville pour nous mettre en condition, c'était nettement plus verdoyant et agréable. 

Après une dizaine de minutes nous revenons au point de départ pour assister au briefing. 
Après cette courte causerie nous nous rapprochons de la ligne de départ. Quelques applaudissements accompagnent le départ de l'athlète handisport et de son accompagnateur puis c'est notre tour. 



Le départ est en montée ce qui m'évitera de m'enflammer et faire n'importe quoi. 

Je pars donc cool. Après 1 bon km de course et la traversée de la nationale 13 nous quittons le bitume pour un chemin qui était beaucoup plus détrempé l'année dernière. 






Je reconnais bien le lieux. Ca va monter légèrement avant d'entrer dans les bois. 

Au 5e km environ se présentera la première difficulté du jour. Une succession de 2 bosses dont un petit raidillon qui oblige une grande partie des coureurs à se mettre à la marche ce que je ne vais pas faire et qui, peut-être, sera la cause de ma perte... 
En haut de cette première bosse, petite photo 






Dans le léger faux plat qui suivra il ne sera pas facile de doubler car le chemin sera parfois très étroit au point qu'il faudra même piétiner de temps en temps. 

Puis nous allons sortir de la forêt pour une dizaine de kilomètres en plaine, en plein soleil mais pour ce qui me concerne, ça ne me gênera pas. 
L’année dernière il y avait plus de champs de maïs qui nous empêchaient de voir au loin contrairement à cette année. 






La seconde difficulté du jour est la petite montée pour arriver à Herbeville, km 11, où se trouve l'unique ravitaillement qu'il fallait atteindre en moins d'une heure trente. A ma montre j'ai bien 11 km et 01h et 40 secondes. 

Nickel, tout va bien. 
Je vais profiter tranquillement du ravitaillement car je sais que la suite va être un peu plus compliquée. 






4 petites minutes d'arrêt au stand et je remets la machine en route. L'année dernière quand j'avais demandé si le plus dur avait été fait on m'avait ri au nez et j'ai compris pourquoi après. Rien de bien méchant : 2 beaux raidillons qui se succèdent où j'ai dû me mettre à marcher, photo : 




Non, ça se sont des ânes qui doivent se marrer en nous regardant sachant ce qui nous attend cent mètres plus loin. 






Après ce passage délicat je sais qu'il reste une difficulté, une pente moins raide mais plus longue 4 km plus loin. Après la traversée de Bazemont j'ai un coup de mou qui arrive au pied de cet obstacle. Le manque d’entraînement certainement, j'ai eu les yeux plus gros que le ventre. Je me trouve un objectif "Neptunien" mais dans la côte elle va me mettre un vent... 






Nous retrouvons la forêt mais pendant 2 km je vais continuer à galérer un peu. Puis les intestins commencent à gargouiller, c'est mauvais signe. Après la descente et la traversée de Flins je dois faire une pause technique, je ne tiendrai pas jusqu'au bout. Mais il n'y a pas d'endroit pour s'arrêter et les bois sont impénétrables si bien que je suis de plus en plus inquiet sur mon sort quant à 2 km de l'arrivée apparaît un champ de maïs salvateur... 



Je vous passe les détails mais j'ai perdu pas mal de temps, pas assez pour être dans les temps du MBO. Pas grave, je passe la ligne d'arrivée en 2h18, soit 15 minutes de moins que l'année dernière, sans bobo et heureux de retrouver les potes qui ont fait une belle course. On me remet un buff en guise de cadeau et Laurent m'apprend qu'il a gagné un lot au tirage au sort 



 



Sympa, sauf que le bistrot du village est fermé. Alors après un bon ravitaillement nous nous changeons et reprenons la route. Laurent aura la gentillesse de nous inviter à prendre un verre. 

Merci l'ami, c'était super sympa et elle était bonne la Chimay !! 



 



Une belle matinée ensoleillée se termine. C'était ma 100e course. Prochaine étape le trail du Cord, 32 km le 30 septembre à Dommartin en Goelle. 
Grand merci  à l'organisation et aux bénévoles !!




Trace GPS : Openrunner ou Garmin
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