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lundi 8 février 2016

Foulées de Vincennes, 14e édition du 07/02/2016, 10km route.

Les foulées de Vincennes 2016





Après une édition 2015 en mode accompagnateur, je m'y suis inscrit cette année dans le but de savoir où j'en suis. Depuis deux ans, mes chronos sur la distance évoluent favorablement mais après un record personnel sur 100 km en octobre dernier pourrai-je encore faire mieux ?

Je me présente sur la ligne de départ sans trop me prendre la tête. Après avoir réalisé le mois de janvier le plus important depuis 9 ans en terme de kilomètres, la forme est peut-être là mais la tête n'y est pas. Même pas envie d'y aller, envie de me recoucher surtout en voyant de nouveau cette grisaille par la fenêtre et puis un sursaut, j'enfile ma nouvelle tenue Ceramiq, prends mon pass running, ma carte d'identité, mon téléphone, un change, 2 tickets de métro et c'est parti.


En arrivant sur place je constate que j'ai oublié ma montre, je n'aurai aucun repère pendant la course, c'est peut-être mieux ainsi.
La course élite est partie depuis une bonne dizaine de minutes, je peux voir la tête de course boucler son premier tour puis je file chercher mon dossard. Là, petite frayeur. La dame va mettre pas mal de temps à trouver mon petit bout de papier sur lequel est inscrit 3583 et mon prénom. Passage au T-shirt, ça râle un peu, certaines tailles ne sont plus disponibles, pour moi c'est bon !


En partant vers la ligne d'arrivée pour assister au finish élite je croise Francine accompagnée de son amie Isabelle puis nous croisons Céline et ses enfants. Le départ est dans une heure. Je me trouve un banc pour me mettre en tenue. C'est qu'il ne fait pas chaud et comme j'ai trop attendu, il y a foule à la consigne, entre ceux qui veulent déposer leurs affaires et ceux qui viennent de terminer et qui veulent récupérer leur sac c'est un bordel sans nom.


Pendant ce temps, Francine et son amie sont partie s'échauffer. Je tente de les retrouver en vain et dans leur zone de départ il y a déjà énormément de monde,. Je décide alors de me rabattre sur la zone qui correspond à mon numéro dossard. Il me faudra attendre que tous les enfants aient terminé leur course pour me positionner pas trop loin de l'arche de départ et pas trop près non plus pour éviter d'être bousculé par des fous furieux du chrono. 

Le départ va être donné et je n'aurai pas eu la chance de voir Jean-Pierre ni l'ami Pascal qui doit passer après son entraînement au club.

Voilà que les nuages laissent place à un beau rayon de soleil qui lance la compétition.



Je franchis les tapis une vingtaine de seconde après le coup de feu. Si je n'ai pas osé me mettre devant, d'autres l'ont fait et il me faut slalomer pour progresser.
Je ne fais absolument pas attention aux allures des autres coureurs, le départ est commun entre le 10 km et le 5 km, je ne sais pas qui fait quoi alors je me concentre sur MA course car sans montre et donc sans repère de vitesse je ne dois pas m'emballer pour être à la ramasse à la fin. 

Je n'ai pas vu la marque du premier kilomètre. Quand je vois la pancarte du second kilomètre posée sur le sol, tout va bien, le peloton est moins dense et je peux évoluer sans faire de grands écarts. Juste avant de boucler le premier tour l'ami Pascal m'encourage tout en prenant des photos avec son téléphone. Je zappe le ravitaillement pour rester sur le même tempo. Tout va pour le mieux même si je sais que généralement vers le 6e, 7e kilomètre je flanche un peu et justement j'y arrive. Ils sont quelques-uns à me dépasser pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir craqué par contre je suis dans l'incapacité d’accélérer. Dans ces conditions, sans savoir où j'en suis côté chrono, je me dis que je peux souffler un peu pour tenter de faire les deux derniers kilomètres à bloc.

Juste après le 7e kilomètre on se retrouve sur une très longue ligne droite au revêtement parfait et je tente de garder une distance raisonnable avec un petit groupe qui vient de me dépasser. Pour avoir vu le panneau du 8e posé après une intersection, je sais à peu près quand je vais devoir essayer d'accélérer un peu et c'est ce que je fais. J'y arrive jusqu'à 600m de l'arrivée où une relance aura eu raison de moi. Cependant je m'accroche, je résiste. Le dernier virage est en vue. Pascal m'encourage encore, j'entends son téléphone crépiter.

Une fois viré à droite l'arche est là, je donne tout ce que peux et j'aperçois un chrono autour des 44'50 (chrono officiel 44'59, réel 44'43), j'en crois pas mes yeux ! 
Je n'étais pas passé sous les 45 minutes depuis 2009, j'égale mon second meilleur temps sur 10 bornes, je suis sur une autre planète. Je retrouve Pascal avec qui je vais rentrer en métro. Il m'annonce n'avoir pu courir que 8 km à cause d'une douleur au pied, une bien mauvaise nouvelle, j'espère n'est pas trop grave et je lui souhaite de se rétablir vite, nous avons de belles échéances qui nous attendent.

Voilà une belle manifestation qui se termine et je ne regrette pas d'y être allé. Accrocher un dossard, l'ambiance d'avant et d'après course, revoir des têtes connues, des amis, l'odeur de pommade chauffante, de camphre, y'a pas à dire, ça fait du bien au moral. Merci aux organisateurs qui pourraient mettre les repères kilométriques en hauteur pour qu'ils soient visibles de tout le monde ce qui permettrait aux étourdis de savoir où ils en sont notamment pour les coureurs qui oublient leur montre et ceux du 5 km qui ont commencé une seconde boucle. 

A part ça rien à dire et peut-être à l'année prochaine.

Merci aux gentils bénévoles et au public nombreux qui nous a bien encouragé.
Rendez-vous dans 15 jours pour un trail de 51 km du côté de Versailles et Rambouillet.



Pas de trace GPS, juste quelques photos :



Vidéo de l'arrivée

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